7 novembre (Reuters) - Principaux résultats trimestriels des groupes bancaires :

* BANCO BPM AMÉLIORE SON RATIO DE SOLVABILITÉ

7 novembre - Banco BPM a fait état mercredi d'un bénéfice du troisième trimestre supérieur aux attentes à la faveur d'une baisse de ses coûts et du produit de la cession d'un actif, des éléments qui ont compensé une stabilité des commissions et une chute des revenus obligataires.

La troisième banque italienne, qui pâtit comme ses pairs des turbulences sur le marché obligataire italien provoquées par le bras de fer entre la Commission européenne et Rome au sujet du budget 2019, a ainsi dégagé un bénéfice net de 172 millions d'euros sur la période juillet-septembre contre un consensus Reuters de 160 millions.

Banco BPM, qui a affiché l'un des moins bons résultats aux tests de résistance du secteur bancaire de l'Union européenne publiés vendredi par l'Autorité bancaire européenne (ABE), a dit avoir amélioré de 40 points de base sont ratio de capital "core", à 11,2%.

* SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PUBLIE SES RÉSULTATS JEUDI

7 novembre - Société générale, qui publie jeudi matin ses résultats pour le troisième trimestre, sera très attendue sur sa politique de capital après la publication vendredi des résultats des tests de résistance menés par la Banque centrale européenne (BCE).

Dans le cadre de ces tests, le ratio de solvabilité CET 1 de la banque française est tombé à 7,61% dans le scénario extrême et la BCE a indiqué qu'elle veillera à ce que les établissements bancaires ayant affiché un ratio inférieur à 9% musclent leur bilan.

Le marché sera aussi attentif sur l'avancée des discussions avec les autorités américaines concernant le litige lié à des transactions effectuées en dollars américains et impliquant des pays visés par sanctions économiques américaines.

Les objectifs stratégiques à horizon 2020 seront également surveillés de près après que BNP Paribas a indiqué la semaine dernière qu'elle ferait un point sur son plan stratégique 2020 en février prochain.

D'après le consensus Inquiry Financial pour Reuters, les analystes attendent en moyenne un produit net bancaire de 6.001 millions d'euros et un bénéfice net de 917 millions pour le troisième trimestre.

* LE BÉNÉFICE D'ABN AMRO SUPÉRIEUR AUX ATTENTES

7 novembre - ABN Amro a dépassé les attentes du marché en publiant mercredi un bénéfice net au troisième trimestre en hausse de 8%, soutenu par une économie néerlandaise dynamique et par sa propre maîtrise des coûts.

Le bénéfice net du groupe néerlandais s'est élevé à 725 millions d'euros, contre 673 millions un an plus tôt. Ce résultat est supérieur à la prévision moyenne de 589 millions d'euros attendus par les analystes, selon le consensus Reuters.

* CASA CONFIANT POUR SES OBJECTIFS

7 novembre - Crédit agricole SA (CASA) CAGR.PA a une nouvelle fois tiré partie de ses activités de financement pour dégager au troisième trimestre un bénéfice net supérieur aux attentes mais la faiblesse des revenus dans les activités de marché, surtout sur les taux, déçoit les investisseurs.

Au troisième trimestre, le véhicule coté du groupe Crédit agricole a vu les revenus de sa banque d'investissement se contracter de 16% alors que sur la période, les activités de financement ont été tirées par la syndication et les financements structurés comme au deuxième trimestre.

La hausse des volumes dans les activités de marché n'est pas parvenue à compenser l'érosion des marges, explique ainsi la banque.

* INTESA MAINTIENT SES RATIOS DE CAPITAUX

6 novembre - Intesa SanPaolo, la première banque de détail en Italie, a annoncé mardi un bénéfice du troisième trimestre supérieur aux attentes et une stabilité de ses ratios de solvabilité, malgré une baisse des commissions liée aux turbulences sur le marché obligataire italien.

En milieu de journée à Milan, l'action Intesa progressait de plus de 2% alors que l'indice regroupant les valeurs bancaires européennes cédait 0,6%.

Le bénéfice net du groupe s'est établi à 833 millions d'euros contre un consensus de six analystes interrogés par Reuters de 785 millions. Le ratio de capital pro forma et en pleine application ("fully loaded") était de 13,7% à fin septembre contre 13,6% à fin juin.

Les ministres des Finances de la zone euro ont demandé lundi à l'Italie de modifier son projet de budget 2019 et de respecter les règles budgétaires de l'Union européenne, mais le gouvernement italien a campé sur ses positions, disant qu'il maintiendrait ses projets, dernier développement en date du bras de fer entre Bruxelles et Rome.

Ce différend s'est traduit par un dégagement massif d'actifs italiens et par une envolée du coût de la dette de la troisième économie de la zone euro.

La position en matière de capital de nombre de banques transalpines est affectée par la chute de la valeur de leurs vastes portefeuilles de titres de dette souveraine.

Les commissions d'Intesa, au coeur du modèle d'entreprise de la banque bâti autour des activités de gestion de fortune, ont reculé de 3,4% d'un trimestre sur l'autre.

* ING SOUTENUE PAR SON ACTIVITÉ DYNAMIQUE MALGRÉ UNE AMENDE

1er novembre - ING, première banque des Pays-Bas, a enregistré au troisième trimestre un bénéfice meilleur que prévu en conservant une croissance dynamique de son activité malgré des sanctions pour des manquements en termes de lutte contre le blanchiment d'argent.

La banque néerlandaise a publié jeudi un bénéfice net de 776 millions d'euros alors que les analystes interrogés par Reuters l'attendaient à 630 millions, après 1,38 milliard il y a un an.

ING a reçu en septembre une amende de 775 millions d'euros pour défaut de supervision de transactions suspectes de ses clients.

* DANSKE BANK FREINÉE PAR UN SCANDALE DE BLANCHIMENT

1er novembre - Le bénéfice de Danske Bank a chuté plus fortement que prévu au troisième trimestre, au cours duquel la banque danoise a été ébranlée par un scandale de blanchiment d'argent dans sa filiale en Estonie.

Danske Bank a fait état jeudi d'un bénéfice imposable en repli de 42% à 3,59 milliards de couronnes (481 millions d'euros) alors que les analystes attendaient 3,72 milliards.

Ce résultat est notamment le fruit d'un don de 1,5 milliard de couronnes décidé en juillet par l'établissement pour soutenir des initiatives contre la criminalité financière à la suite du scandale en Estonie, qui porte sur 200 milliards d'euros de transactions, dont beaucoup sont suspectes.

* BÉNÉFICE NET INFÉRIEUR AUX ATTENTES POUR CREDIT SUISSE

1er novembre - Credit Suisse a publié jeudi un bénéfice net au troisième trimestre inférieur aux attentes, tout en affirmant qu'elle renouerait avec la rentabilité sur la totalité de son exercice pour la première fois depuis 2015, ce qui n'a pas convaincu pas le marché.

Les pertes de la division Global Markets (GM) et les bénéfices plus faibles tirés des activités en Asie au dernier trimestre ont pesé sur les résultats, précise le groupe.

"Il ne fait aucun doute" que la banque sera bénéficiaire cette année, a toutefois déclaré un porte-parole, ajoutant qu'elle recueillerait les fruits de son programme de redressement sur trois ans mis en place en 2015 par son directeur général Tidjane Thiam. Ce plan de restructuration s'est axé sur la gestion de fortune, et non sur la banque d'investissement.

Le bénéfice net s'est établi à 424 millions de francs (371,6 millions d'euros) sur la période juillet-septembre alors que les analystes interrogés par Reuters l'attendaient en moyenne à 449 millions.

* LE BÉNÉFICE DE SANTANDER BONDIT AVEC BRÉSIL ET ESPAGNE

31 octobre - Banco Santander, dynamique en Espagne et solide au Brésil, a vu son bénéfice net bondir de 36% au troisième trimestre tout en renforçant son bilan.

Le bénéfice net est ressorti à 1,99 milliard d'euros, contre 1,92 milliard attendu par le consensus.

Alors que les autorités ne cessent de réclamer aux banques européennes de renforcer leur bilan, Santander est parvenue à améliorer son ratio de fonds propres en pleine application (fully loaded) de 31 points de base pour le porter à 11,11%, soit au-delà de son propre objectif de 11% pour la fin de l'année.

Santander est aussi parvenue à réduire son ratio de créances douteuses au niveau du groupe, à 3,87% contre 3,92% précédemment.

* LE BÉNÉFICE DE BBVA EN HAUSSE DE 46%

30 octobre - La banque espagnole BBVA a enregistré au troisième trimestre un bond de 46% de son bénéfice net, gonflé par un gain exceptionnel au Chili et une solide performance au Mexique, son principal marché, qui ont partiellement compensé la pression sur l'activité de crédit.

La deuxième banque espagnole a fait état mardi d'un bénéfice net de 1,67 milliard d'euros sur la période juillet-septembre, conforme aux attentes des analystes. Hors exceptionnels, ce bénéfice se serait contracté de 9% à 1,04 milliard d'euros.

BBVA a inscrit un gain exceptionnel de 633 millions d'euros avec la vente d'une participation de 68% dans sa filiale au Chili.

Le revenu net d'intérêts s'est contracté de 3,3% sur un an, à 4,26 milliards d'euros, dans un contexte de persistance de taux bas en Europe. Les analystes l'attendaient cependant encore plus bas, à 4,13 milliards.

BBVA a subi une chute de 40,7% de son bénéfice net en Turquie, son quatrième marché, avec le plongeon de la livre turque en août.

Au Mexique, le bénéfice net a en revanche progressé de 18,5%, soutenu par une forte activité de crédit.

* BNP PARIBAS FREINÉE PAR LA BANQUE DE DÉTAIL ET LA BFI

30 octobre - BNP Paribas a fait état mardi d'une contraction de ses revenus au troisième trimestre, les activités dans les services financiers à l'international n'ayant pas compensé le recul dans la banque de détail et les activités de marché.

La première banque française par la capitalisation boursière a vu son produit net bancaire (PNB) baisser de 0,4% à 10.352 millions d'euros là où les analystes attendaient en moyenne 10.605 millions, selon le consensus Inquiry Financial pour Reuters.

Sur la période, le résultat net a en revanche progressé de 4%, au-dessus des attentes à 2.124 millions d'euros. BNP Paribas a profité d'une baisse de la fiscalité aux Etats-Unis et en Belgique, ainsi que de gains exceptionnels comme une plus-value de cession de titres de sa filiale américaine First Hawaiian Bank.

* BANKIA - REPLI DE 5% DU REVENU NET D'INTÉRÊT AU T3

29 octobre - La banque publique espagnole Bankia a fait état d'un revenu net d'intérêt en baisse de 5% au troisième trimestre par rapport au deuxième, en dépit d'une hausse de 1,7% de son bénéfice net sur cette période.

Le revenu net d'intérêt est ressorti à 495 millions d'euros, en hausse de 4,9% sur un an, soutenu par l'intégration de sa concurrente plus petite BMN. Il est cependant en repli de 5% par rapport à celui du deuxième trimestre, en raison d'une âpre concurrence dans le secteur des prêts.

Les analystes anticipaient un revenu net d'intérêt légèrement plus élevé, à 508 millions d'euros.

Le bénéfice net du troisième trimestre s'est lui établi à 229 millions d'euros, contre 225 millions il y a un an, supérieur au consensus de 223 millions d'euros.

Le titre reculait de 3,6% vers 8h55 GMT à la Bourse de Madrid.

* HSBC FAIT MIEUX QUE PRÉVU AU T3

29 octobre - HSBC a publié lundi un bénéfice imposable en hausse de 28% au troisième trimestre, supérieur aux attentes notamment soutenu par ses solides activités de prêts en Asie.

Le bénéfice avant impôt de la première banque européenne en termes d'actifs est ressorti à 5,9 milliards de dollars (5,19 milliards d'euros) sur le trimestre clos au 30 septembre, contre 4,6 milliards d'euros il y a un an. Les analystes prévoyaient un bénéfice de 5,6 milliards de dollars, selon un consensus fourni par la banque.

HSBC a renoué avec une stratégie de croissance après des années de restructuration, mais la hausse des coûts est un sujet de préoccupation, au vu de la politique d'investissements du directeur général John Flint, qui a pris les rênes de la banque en février.

* RBS PROVISIONNE £100 MLNS POUR LE BREXIT

26 octobre - Royal Bank of Scotland a annoncé vendredi avoir provisionné 100 millions de livres (112,6 millions d'euros) en raison d'un contexte économique plus incertain, ce qui constitue la première initiative concrète d'une grande banque britannique témoignant des inquiétudes liées à la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (UE).

Cette provision donne à penser que la banque britannique craint que certains de ses clients aient des difficultés à rembourser leurs prêts à l'avenir.

A cinq mois du Brexit, RBS est la première grande banque de Grande-Bretagne à prendre une telle initiative.

L'annonce a été faite lors de la présentation des résultats du groupe, qui a dégagé au troisième trimestre un bénéfice imposable de 961 millions de livres.

Le bénéfice part du groupe s'est établi à 448 millions de livres, un montant inférieur au consensus des analystes qui était de 507 millions de livres. L'an dernier à la même période, il était ressorti à 392 millions de livres.

Les charges pour dépréciations sont passées de 143 millions de livres à 240 millions de livres.

* LAZARD FAIT MOINS BIEN QUE PRÉVU AU T3

25 octobre - Le bénéfice de la banque d'affaires Lazard a baissé de 2% au troisième trimestre sous l'effet d'une baisse du conseil en restructuration que les solides performances enregistrées dans le domaine des fusions et acquisitions n'ont pas permis de compenser.

L'activité de conseil financier s'avère morose au troisième trimestre pour plusieurs des grandes banques d'investissement américaines telles que Goldman Sachs et Morgan Stanley , la guerre commerciale sino-américaine freinant au niveau mondial les opérations de M&A et d'augmentation de capital.

Les revenus de Lazard dans le conseil financier ont baissé de 1% pour les trois mois à fin septembre par rapport à la même période de l'an dernier, à 304 millions de dollars (266 millions d'euros). Ceux de la gestion d'actifs ont reculé de 4% à 302 millions.

Le groupe Lazard est souvent considéré comme un indicateur du secteur du conseil en M&A. Au troisième trimestre, il a notamment finalisé l'acquisition à 2,5 milliards de dollars de Direct Energie par Total.

Au total, les revenus de la banque ont progressé de façon marginale à 640,8 millions de dollars. Le bénéfice net part du groupe passe à 107,1 millions au troisième trimestre, contre 109,2 millions un an plus tôt.

Le bénéfice par action est stable à 82 cents. Sur une base ajustée, il ressort à 86 cents, en dessous du consensus de 93 cents selon des données Refinitiv.

* LLOYDS-BÉNÉFICE IMPOSABLE DE 1,8 MD DE LIVRES AU T3

25 octobre - Lloyds a fait état jeudi d'un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes, ce qui a conduit la banque britannique à confirmer l'ensemble de ses objectifs 2018.

Dans un communiqué, la première banque de détail britannique a dit avoir dégagé sur les trois mois à fin septembre un résultat avant impôts de 1,8 milliard de livres (deux milliards d'euros) contre un consensus fourni par le groupe de 1,7 milliard.

"Ces résultats démontrent une nouvelle fois la force de notre modèle d'entreprise et les bénéfices de notre approche prudente, centrée sur le client", déclare Antonio Horta-Osorio, directeur général de Lloyds, cité dans un communiqué.

Lloyds a annoncé en février un plan d'investissement de plus de trois milliards de livres sur trois ans dans la technologie et le personnel afin d'améliorer la qualité de service et de réduire les coûts.

* UBS FAIT MIEUX QUE PRÉVU AVEC LES AMÉRIQUES

25 octobre - UBS a annoncé jeudi une progression nettement plus marquée que prévu de son bénéfice du troisième trimestre à la faveur de la bonne tenue de ses activités dans les Amériques.

La première banque suisse a ainsi dégagé sur la période un résultat net en hausse de 32%, à 1,246 milliard de francs (1,10 milliard d'euros) contre une prévision moyenne des analystes interrogés par Reuters de 1,018 milliard et un consensus fourni par l'établissement de 993 millions.

"Les perspectives économiques mondiales et la normalisation de la politique monétaire continuent d'être des facteurs de soutien pour nos activités, même si les actuelles tensions géopolitiques, la montée du protectionnisme et les différends commerciaux ont encore détérioré la confiance", estime UBS dans un communiqué.

"Nous voyons ces dernières tendances continuer d'avoir un effet sur les transactions de nos clients de la gestion de fortune mondiale alors qu'une hausse modérée de la volatilité et des volumes est généralement positive pour la banque d'investissement."

* SEB DÉPASSE LES ATTENTES GRÂCE AUX PRÊTS AUX ENTREPRISES

25 octobre - SEB a annoncé jeudi un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes, le groupe bancaire suédois ayant été porté par une hausse de la demande de prêts de la part de grandes entreprises.

L'établissement a ainsi vu son résultat opérationnel atteindre 5,59 milliards de couronnes (538 millions d'euros) contre une prévision médiane des analystes financiers de 5,37 milliards de couronnes et 5,38 milliards de couronnes l'an dernier.

* BARCLAYS-T3 SUPÉRIEUR AUX ATTENTES MAIS LES COÛTS MONTENT

24 octobre - Barclays a publié mercredi un bénéfice imposable de 1,566 milliard de livres (1,772 milliard d'euros) au troisième trimestre, sa division de banque d'investissement, sous pression, ayant enregistré un regain d'activité en dépit de conditions de marchés difficiles.

La banque britannique a également annoncé qu'elle rachèterait pour 2,65 milliards de livres d'actions préférentielles afin de réduire ses coûts de financement annuels.

Le ratio de fonds propres durs s'est élevé à 13,2% à la fin du troisième trimestre, légèrement au-dessus des attentes des analystes.

* LE BÉNÉFICE DE NORDEA INFÉRIEUR AUX ATTENTES AU T3

24 octobre - Nordea a subi une baisse plus forte que prévu de son bénéfice d'exploitation au troisième trimestre, la première banque nordique évoquant mercredi des conditions de marché difficiles et une activité plus faible auprès des entreprises.

Le bénéfice d'exploitation du groupe, qui a transféré son siège social ce mois-ci de Suède en Finlande, a baissé de 21% sur un an à 866 millions d'euros. Les analystes attendaient en moyenne 930 millions d'euros, selon le consensus Reuters.

"Nous ne sommes pas satisfaits de l'évolution des revenus. Le revenu net d'intérêts est resté stable, tandis que les commissions et la juste valeur nette, en particulier, ont été faibles", a dit le directeur général, Casper von Koskull, dans un communiqué.

* DEUTSCHE BANK SE VEUT RASSURANTE MAIS CONTINUE D'INQUIÉTER

24 octobre - Deutsche Bank a publié mercredi un bénéfice trimestriel en chute libre et prédit une contraction de son revenu annuel, deux annonces qui font douter les investisseurs de sa capacité à renouer avec les bénéfices en 2018 et provoquent une nouvelle baisse du titre en Bourse.

L'action a perdu 4,8% à la suite de ses résultats, ce qui porte à 44,1% le recul de la valeur depuis le début de l'année.

La première banque allemande, en pleine réorganisation, a enchaîné les revers au cours des derniers mois, marqués par un remaniement soudain de son équipe de direction, une dégradation de sa note de crédit par l'agence Standard & Poor's et un échec de sa filiale américaine lors des tests de résistance conduits par la Réserve fédérale.

Après trois pertes annuelles consécutives, elle s'est jugée mercredi en mesure de redevenir rentable cette année malgré un bénéfice net en chute de 65% au troisième trimestre.

* Aux ETATS-UNIS, les grandes banques ont publié des résultats trimestriels globalement appréciés par les investisseurs, rassurés par leur capacité à faire croître leurs bénéfices malgré les incertitudes provoquées par les tensions commerciales avec la Chine.

A l'exception de Wells Fargo, qui se trouve dans une situation particulière du fait d'une série de scandales liés à ses pratiques commerciales, elles ont toutes publié des bénéfices supérieurs aux attentes de Wall Street, aidées en cela par les baisses d'impôts entrées en vigueur en début d'année et par la poursuite du relèvement des taux de la Réserve fédérale.

Les généralistes comme JPMorgan et Citigroup ont aussi profité de leur profil diversifié, notamment de leur activité de crédit auprès des particuliers et des entreprises sur fond de dynamisme de l'économie américaine.

Les banques d'affaires Goldman Sachs et Morgan Stanley ont quant à elles été portées par leur activité sur les marchés actions et dans la banque d'investissement.

L'un des points noirs du trimestre pour les banques américaines, globalement, a été la faiblesse de l'activité de trading obligataire.

(Service Entreprises)