Nicox se finance au prix fort. Même si la société a l'ambition de normaliser son modèle économique, c’est-à-dire de générer suffisamment de ressources pour assurer ses frais de fonctionnement et alimenter sa croissance future, la normalisation n'est pas encore de mise sur le financement. Nicox a en effet signé un accord avec Kreos Capital sous forme d'emprunt obligataire, qui lui donne de la visibilité jusque fin 2020. L'emprunt, en trois tranches, peut atteindre 20 millions d'euros. La première tranche de 8 millions d'euros sera versée dès le 1er février 2019. La société dispose d'une option discrétionnaire pour une seconde de 7 millions d'euros le 1er août 2019, et pour une troisième de 5 millions d'euros le 1er novembre 2019. Techniquement, l'emprunt est non subordonné et de premier rang. Il est garanti par des sûretés portant sur certains actifs corporels et incorporels de Nicox et de sa filiale américaine. Kreos, qui applique déjà un taux d'intérêt de 9,25% aux obligations, aura en bonus 308 848 BSA donnant droit à autant d'actions (1% du capital actuel) à 5,99 EUR pièce, exerçables sans conditions pendant 5 ans.

Finie la penny stock. Le conseil d’administration de Genkyotex va mettre en œuvre le regroupement d'actions proposé aux actionnaires, qui l'ont validé en assemblée générale. 10 actions existantes seront remplacées par 1 nouvelle. Les opérations démarreront le 27 février. Elles n'auront pas d'impact sur la valeur des titres en portefeuille : il y en aura moins mais chacun aura plus de valeur. Le management en profite pour annoncer que les résultats de phase II avec GKT831 dans la cholangite biliaire primitive seront publiés au printemps 2019. Lors de l'essai, il n'y a pas eu d'interruption du traitement ou d'abandon prématuré du traitement en raison des démangeaisons.

Cerenis réfléchit toujours. Le laboratoire disposait de 11,5 millions d'euros de trésorerie fin 2018, contre 16,3 millions d'euros un an avant, annonce-t-il dans un communiqué. La direction de Cerenis précise qu'elle poursuit "l'évaluation des meilleures opportunités stratégiques" pour CER-209 et la plateforme HDL avec CER-001, mais n'en dit pas plus à ce stade.

Valbiotis renforce son expertise. La société a nommé Josep Infesta responsable du développement économique ("Head of Global Business Development"). Ce médecin, qui a exercé de hautes fonctions chez Sanofi, Johnson & Johnson et Pfizer, est très expérimenté, notamment dans le marketing. Les résultats de phase IIa de Valedia dans le prédiabète sont attendus mi-2019. Si les conditions sont réunies, le traitement pourrait être commercialisé en 2021. Dans cette optique, Infesta, un vétéran du secteur, sera chargé de préparer le terrain. Sa mission de consultant chez Valbiotis sera renforcée par une équipe dédiée du cabinet AEC Partners.

Néovacs à San Francisco. La société va détailler les résultats de son étude de phase IIb avec l’IFNα Kinoïde dans le lupus lors d'une présentation orale dans le cadre du congrès LUPUS 2019 de San Francisco (du 5 au 9 avril). C'est le responsable de l'étude Fréderic Houssiau qui se chargera de la présentation. Les données collectées ont permis à Néovacs de démarrer la préparation de la phase III.