Zurich (awp) - La Bourse suisse s'acheminait mardi vers un léger accès de faiblesse en ouverture, malgré la dégringolade des indices américains lundi soir. La place zurichoise avait déjà cédé plus de un point de pourcentage sur la première séance de la semaine. Julius Bär et Sonova retenaient l'attention avec des résultats intermédiaires. Novartis aussi avec le lancement par Sandoz d'un premier traitement numérique outre-Atlantique.

Les valeurs du luxe profitaient visiblement du dernier relevé de l'administration fédérale des douanes sur les exportations horlogères en octobre.

Le front conjoncturel demeurait clairsemé, à l'exception d'une stagnation du chômage en France au troisième trimestre.

A 08h10, le préSMI compilé par Julius Bär s'érodait de 0,04%. A l'exception de Richemont (+0,5%) et surtout de Swatch (+0,7%), aucune des valeurs vedettes ne parvenait à accrocher l'équilibre. Les ventes de garde-temps à l'étranger ont connu en octobre une demande record, tandis que les importations ont poursuivi leur recul.

Julius Bär (-2,6%) se distinguait en fond de grille de départ. Le gestionnaire de fortune zurichois a vu sa masse sous gestion fondre entre juin et octobre. La rentabilité s'est de surcroît contractée.

Les poids lourds défensifs ne créaient pas de vagues. Novartis, Roche et Nestlé égaraient entre 0,04% et 0,05%. Sandoz et son partenaires bostonien Pear Therapeutics débutent la commercialisation du Reset contre les abus de substances, pour lequel ils disposent depuis avril déjà du feu vert du gendarme américain des médicaments.

Le fournisseur d'assistances auditives Sonova s'enrobait de 0,7%. Le chiffre d'affaires semestriel du groupe de Stäfa a pourtant tout juste comblé les attentes des analystes, alors que la rentabilité brute comme nette a clairement manqué le coche.

Panalpina (+2,5%) prenait de la hauteur, après avoir annoncé la veille au soir le retrait en mai prochain du président de son conseil d'administration.

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