La Bourse de Paris a passé plusieurs vitesses jeudi en fin de matinée en découvrant que les marchés d'actions américains étaient attendus en forte hausse après leur faux pas de la veille.

Vers 12h30, l'indice CAC 40 progresse de 1,6% à 3550,8 points, ce qui lui permet d'aligner une seconde séance de progression et surtout de repasser au-dessus des 3500 points, une zone de résistance de moyen terme importante pour l'indice.

Du côté de Chicago, les contrats sur indices boursiers US affichent pour le moment des gains supérieurs à 1%, ce qui augure d'une ouverture en nette progression à New York.

Hier, les marchés américains avaient fini sur des pertes allant de 1,1% à 1,6% à la suite du discours jugé peu rassurant de Ben Bernanke, le patron de la Fed, devant la Commission bancaire du Sénat.

C'est dans ce contexte que les investisseurs scruteront cet après-midi les publications aux Etats-Unis des chiffres des inscriptions aux allocations chômage, des ventes de logements existants et des indicateurs avancés du Conference Board.

A Paris, les bons résultats trimestriels de quelques ténors de la cote permettent au marché de faire plutôt bonne figure.

Technip prend 4,9% à 50,8 euros après avoir présenté des résultats en baisse pour son deuxième trimestre, mais s'être dit 'en bonne voie' pour atteindre ses objectifs pour 2010.

Mersen (ex-Carbone Lorraine) grimpe pour sa part de 4,2% à 27,6 euros après avoir signé une nette accélération de sa croissance au deuxième trimestre, ce qui fait prévoir à certains analystes une 'hausse de la profitabilité' du groupe, sans quelle celle-ci ne soit 'prise en compte par le consensus'.

Unibail-Rodamco prend 3,8% à 145,4 euros après avoir publié hier un résultat net récurrent par action de 4,70 euros au premier semestre 2010, une performance jugée 'résistante', et proposé de reverser la somme de 1,8 milliard d'euros à ses actionnaires.

Il convient surtout de noter que l'action NicOx s'effondre de nouveau en Bourse ce matin (-20% à moins de 2,3 euros) alors que la Food and Drug Administration américaine (FDA) a informé la société biotechnologique que son évaluation était terminée et qu'elle n'approuvait pas le dossier de 'new drug application'(NDA) sur le naproxcinod, un produit anti-arthritique.

bioMérieux décroche de son côté de 10% à 80,7 euros après s'être fixé pour objectif de réaliser en 2010 une croissance organique de son chiffre d'affaires d'environ 6%, invoquant les circonstances actuelles du marché européen.

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