Cloud Computing ? Késako ?

Pour faire simple, le cloud computing permet de fournir des services informatiques (serveurs, stockage, bases de données, gestion réseau, logiciels, outils d’analyse) via Internet dans le but d’offrir des ressources plus flexibles aux personnes et aux entreprises.

Lorsqu’une entreprise « passe au cloud », cela signifie que son infrastructure informatique est stockée hors site, dans un centre de données (“datacenter” dans la langue de Shakespeare) géré par le fournisseur de cloud computing. Pour les plus curieux, voici les treize plus grands centres de données au monde en 2023 : ici

Ainsi, le Cloud Computing permet aux entreprises et aux consommateurs de stocker et de traiter des données en dehors de leur propre matériel physique. Il permet de les conserver sur un réseau de serveurs distants, appelé le “cloud” (nuage en français).

Un exemple simple à l’échelle du consommateur pourrait être le service "ICloud" d’Apple. Le service Cloud de la marque à la pomme permet de sauvegarder les données de son Iphone dans le Cloud et ensuite de les récupérer sur un autre appareil connecté à Internet, comme son ordinateur ou sa tablette. Ces données ne sont ainsi plus limitées à la capacité de stockage de données du smartphone en question. 

Quelques chiffres sur le secteur du Cloud Computing ?

Les chiffres cités ci-dessous sont tirés de deux récentes études, une publiée par Statista Market Insight, et l’autre par Precedent Research.

Le marché mondial du cloud computing public continue de croître et devrait atteindre environ 490 milliards de dollars américains en 2022. Cela englobe les processus commerciaux, les plateformes, les infrastructures, les logiciels, la gestion, la sécurité et les services publicitaires fournis par les services de cloud public.

Dépenses des utilisateurs finaux en services de cloud public dans le monde de 2017 à 2023
Statista

En 2023, la valeur du marché des logiciels en tant que service (SaaS) est estimée à environ 197 milliards de dollars américains et devrait atteindre 232 milliards de dollars américains d'ici 2024.

Dépenses des utilisateurs finaux en services d'applications de cloud public/logiciels en tant que service (SaaS) dans le monde de 2015 à 2024 - Statista

L’Amérique du Nord a dominé le marché mondial du cloud computing avec une part des revenus de plus de 41 % en 2022. La taille du marché américain du cloud computing a atteint 97,44 milliards de dollars en 2022 et devrait atteindre 458,45 milliards de dollars d’ici 2032, avec un TCAC (taux de croissance annuel composé) de 16,80 % de 2023 à 2032.

Taille du marché du Cloud Computing aux Etats-Unis
Precedent Research

Comment jouer cette tendance avec un ETF : First Trust Cloud Computing ETF (SKYY)

Le First Trust Cloud Computing UCITS ETF Acc reproduit l'indice ISE Cloud Computing. L'indice ISE Cloud Computing suit les sociétés impliquées dans l'industrie du Cloud Computing. 

Il suit une stratégie à réplication physique, c’est-à-dire qu'il achète les composants de l’indice pour en reproduire la performance. Ainsi les dix premières composantes de l’ETF, qui représente 38,43% des 64 positions qui le constitue sont les suivantes : 

Pure Storage (4,45%), Arista Networks (4,11%), Amazon (4,01%), Intel (4,00%), Oracle (3,98%), Alphabet (3,88%), Mongodb (3,79%), Nutanix (3,68%), Microsoft (3,50%), Applovin (3,03%). 

Sur ces 64 entreprises, la plupart sont américaines (92,08 %). Les 8% restants sont principalement partagés entre des entreprises canadiennes (2,60%) et israéliennes (1,51%). Depuis sa création en septembre 2018, l’ETF affiche une performance de 54,39%. Les dividendes de l'ETF sont capitalisés et réinvestis dans l'ETF.

Les points positifs de l’ETF

  • Cet ETF offre une opportunité aux investisseurs qui cherchent à capitaliser sur l'expansion de l'industrie du cloud computing. Avec l’adoption croissante d’entreprises qui optent pour les solutions liées à cette industrie, l’ETF SKYY offre un moyen pratique de s’exposer à ce marché.

  • SKYY affiche une solide performance, tant en termes absolus que relatifs.

Performance de l'ETF SKYY depuis sa création
JustETF

  • Les frais sont faibles (0,60%). 

  • L'ETF a un passeport européen (UCITS) et peut donc être acheté sur un compte titres.

Les points plus négatifs 

  • Risque de secteur concentré : Les ETF Cloud Computing sont spécifiques à un secteur, ce qui signifie que les investisseurs sont exposés à un risque plus élevé si l'industrie du cloud computing subit un ralentissement ou est affecté par des changements réglementaires, technologiques ou concurrentiels.

  • Risque de bulle : Avec l'enthousiasme entourant les technologies de l'information et du cloud computing, il y a un risque que les évaluations des entreprises incluses dans l'ETF deviennent excessivement gonflées, menant à une possible correction.

  • Réponse aux nouvelles du marché : Cet ETF peut être rapidement affecté par les actualités macroéconomiques ou les tendances technologiques, ce qui peut causer de l'instabilité en termes de performances.

  • Changements de réglementation : Les entreprises du cloud opèrent souvent dans un environnement réglementaire qui évolue rapidement, particulièrement en ce qui concerne la protection des données, la sécurité en ligne et la confidentialité. Des lois comme le RGPD (Règlement général sur la protection des données) dans l'Union européenne ont des implications importantes pour les entreprises du cloud.

La carte d’identité de l’ETF

Indice de référence :  ISE Cloud Computing

Nombre de positions au 07/11/2023 : 64

Code ticker : SKYY

Code ISIN : IE00BFD2H405

Éligibilité PEA : non 

Frais : 0,60 %

En complément, découvrez la liste thématique de Zonebourse concernant le Cloud Computing : ici