Le crédit d'impôt pour les investissements en capital dans les équipements de fabrication sera un "élément important" d'un ensemble de mesures visant à mettre les efforts de transition écologique du Canada au même niveau que ceux des États-Unis, a déclaré une source.

Le crédit sera disponible pour les investissements futurs dans l'équipement utilisé pour extraire et traiter les minéraux critiques utilisés dans les VE, a déclaré une deuxième source, et pour l'achat d'équipement utilisé dans la fabrication tout au long de la chaîne d'approvisionnement des VE, y compris pour les batteries.

En outre, le crédit d'impôt pourra être utilisé pour acheter des équipements destinés à produire des combustibles nucléaires et de l'eau lourde, à fabriquer des dispositifs de stockage de l'énergie électrique et à produire des panneaux solaires ou des turbines éoliennes, a précisé la deuxième source.

Aucune des deux sources n'a chiffré le coût de cette mesure, mais elles ont précisé qu'elle ne s'appliquerait pas aux projets pour lesquels des investissements ont déjà été convenus, comme les deux usines de batteries canadiennes prévues par les constructeurs automobiles Volkswagen et Stellantis NV.

La ministre des finances, Chrystia Freeland, présentera le budget de l'exercice 2023-2024 au parlement mardi. Aucune des deux sources n'a été autorisée à s'exprimer à titre confidentiel. Un porte-parole du ministère des finances s'est refusé à tout commentaire.

Mme Freeland a promis de renforcer les mesures de relance du Canada en matière d'énergie verte après l'adoption par les États-Unis, l'année dernière, de la loi sur la réduction de l'inflation (IRA), qui prévoit des incitations massives pour ceux qui investissent dans les technologies propres dans ce pays.