* Valeurs qui se traitent ex-dividende 

    PARIS, 16 juillet (Reuters) - Les valeurs du jour mardi à la
Bourse de Paris, qui a fini en baisse, le recul inattendu du
moral des investisseurs allemands en juillet pesant sur les
marchés européens avant l'audition mercredi du président de la
Réserve fédérale américaine par la commission des Services
financiers de la Chambre des représentants. (voir
 )
    L'indice CAC 40 a perdu 0,71% à 3.851,03 points
après avoir bondi de 8% depuis le 24 juin :
    
    * De nombreuses VALEURS CYCLIQUES ont pâti du recul de
l'indice ZEW en Allemagne ressorti à 36,3 contre 38,5 en juin et
 39,6 attendu par les économistes interrogés par Reuters.
    LAFARGE a reculé de 2,07% à 47 euros, plus forte
baisse du CAC 40, STMICROELECTRONICS de 1,96% à 7,4
euros et BOUYGUES de 1,17% à 20,36 euros. L'indice
Stoxx du secteur européen de la chimie a perdu 0,95% et
celui de la construction 0,55%.
    
    * Le SECTEUR IMMOBILIER européen (-0,96%) a
continué de souffrir de l'intention de la Fed de revenir
graduellement vers une politique monétaire plus conventionnelle.
    UNIBAIL-RODAMCO a reculé de 1,87% à 185,85 euros,
FONCIERE DES REGIONS de 1,45% à 60,50 euros et
KLEPIERRE de 1,43% à 32,485 euros.
    
    * Les GROUPES de LUXE ont été plombés par les craintes
entourant la situation économique des pays émergents et plus
particulièrement de la Chine, pour laquelle la Banque asiatique
de développement (Bad) a réduit ses prévisions de croissance
( ), des analystes conseillant désormais de faire
le tri entre les différentes valeurs du secteur.
    LVMH a abandonné 1,72% à 131,65 euros, L'OREAL
 1,57% à 128,80 euros et KERING 1,33% à
166,60 euros.
    
    * Les BANQUES européennes (-1,0%) ont perdu du
terrain dans l'attente de l'audition de Ben Bernanke au Congrès
américain.
    BNP PARIBAS s'est replié de 1,45% à 43,785 euros,
SOCIETE GENERALE 1,22% à 27,94 euros et CREDIT
AGRICOLE de 1,15% à 6,71 euros.
    
    * Le SECTEUR TELECOM a reculé de 1,18% dans le
sillage de Telecom Italia, qui a cédé 3,4% après la
décision de l'opérateur de réexaminer son projet de scission de
son réseau de téléphonie fixe, ce qui pourrait entraver ses
efforts de réduction de sa dette. 
    ILIAD a fini en repli de 0,97% à 173,85 euros,
VIVENDI de 0,4% à 15,105 euros et ORANGE de
0,12% à 7,391 euros.
    
    * GEMALTO (+6,45% à 76,96 euros) a signé la plus
forte hausse des indices CAC 40 et SBF 120 dans des
volumes ayant représenté le double de leur moyenne quotidienne
des trois derniers mois, dopée par une note d'Exane BNP Paribas
dans laquelle le broker scénarise l'adoption par Apple 
de puces sécurisées développées par le fabricant français.
 
    
    * CARREFOUR (-3,1% à 22,255 euros) a profité du
récent regain d'intérêt des investisseurs pour le distributeur
avant la publication jeudi de son chiffre d'affaires semestriel.
Barclays avait estimé la veille que le point d'entrée était
intéressant sur la valeur après sa récente pause.
 
    
    * MICHELIN (+2,58% à 74,36 euros) a annoncé une
hausse modeste mais jugée relativement encourageante du marché
européen des voitures et camionnettes en juin. 
    Dans le même secteur, RENAULT s'est octroyé 0,34%
à 56,83 euros. Le constructeur automobile français et Nissan
 comptent lancer en 2015 leurs premières voitures ultra
low cost à partir d'une plate-forme commune et les deux
partenaires comptent porter à 3,5 milliards d'euros leurs
synergies en 2015. 
    L'indice Stoxx du secteur automobile européen a
avancé de 0,8%.
    
    * Le SECTEUR DES RESSOURCES DE BASE (+1,24%) a
réalisé la plus forte progression sectorielle en Europe dans le
sillage du rebond des cours du cuivre (+1,2%).
    ERAMET a grimpé de 2,24% à 69,28 euros, APERAM
 de 1,61% à 8,597 euros et ARCELORMITTAL de
1,43% à 9,362 euros.
    
    * SARTORIUS STEDIM a gagné 4,49% à 101,90 euros,
la valeur franchissant à la hausse sa moyenne mobile à 50 jours
(à 100,755 euros).
    
    * SES  (-4,38% à 21,60 euros) a accusé
la plus forte baisse de l'indice SBF 120, Morgan Stanley, qui a
abaissé sa recommandation sur le titre de "pondération en ligne"
à "sous-pondérer", jugeant risqués les objectifs de l'exploitant
de satellites compte tenu de la prolifération des lancements
d'engins et de retards récents dans le lancement de plusieurs
satellites de SES. 
    
    * SEB a perdu 2,07% à 60,53 euros. Exane BNP
Paribas a abaissé sa recommandation sur la valeur de
"surperformer" à "neutre", le broker estimant que la valeur est
correctement valorisée et jugeant peu intéressantes les
perspectives de dépenses de consommation, en particulier en
France sur fond de mesures d'austérité et de pression des
distributeurs.    
     
    * ARTPRICE s'est envolé de 23,89% à 19,60 euros.
Le spécialiste de la cotation des oeuvres d'art sur internet a
annoncé son intention de demander à l'Autorité des marchés
financiers (AMF) d'ouvrir une enquête, estimant que la baisse
"brutale et soudaine" de son cours depuis le 1er juillet dans
des volumes élevés constitue "vraisemblablement" un abus de
marché. Entre le 1er juillet et la clôture de lundi, l'action a
perdu près de 21%.
    (Le communiqué : http://link.reuters.com/nem69t)
        
    * NORBERT DENTRESSANGLE a gagné 5,01% à 69,60
euros après avoir annoncé mardi un protocole d'accord en vue
d'acquérir l'activité de commission de transport ("freight
forwarding") du groupe Daher, le périmètre repris représentant
287 salariés et un chiffre d'affaires de 80 millions d'euros en
2012.
    La conclusion de l'opération est attendue pour le troisième
trimestre. Gilbert Dupont reste à l'achat et estime que si cette
opération est "de taille modeste" à l'échelle du groupe, elle
est "stratégiquement pertinente".
    (Le communiqué : http://link.reuters.com/pep69t)
    
    * AUDIKA a reculé de 4,35% à 7,70 euros dans des
volumes ayant représenté 3,2 fois leur moyenne quotidienne des
trois derniers mois sur NYSE Euronext, le chiffre d'affaires
semestriel publié la veille par le groupe spécialisé dans la
correction auditive décevant les investisseurs. 

 (Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par
Jean-Michel Bélot)