Les économistes attendaient en moyenne une hausse des prix de 0,9% sur un an, 1,0% constituant la limite supérieure de leurs estimations.

Les statisticiens imputent la remontée de septembre à un bond des prix des vêtements et à une augmentation des prix du carburant, qui avaient diminué un an plus tôt, mais cette hausse pourrait marquer le début d'une tendance durable, alimentée par la dépréciation de près de 20% du sterling depuis le référendum du 23 juin sur le Brexit.

L'inflation est depuis trois ans en-deçà de l'objectif de 2% de la Banque d'Angleterre et elle était descendue à zéro l'an dernier, du jamais vu depuis le début des relevés en 1950.

Hors énergie, alimentation, alcool et tabac, le taux d'inflation ressort à 1,5% contre 1,3%, là encore supérieur au consensus qui était à 1,4%.

L'inflation mesurée au niveau des prix producteurs a pour sa part atteint 1,2%, son niveau le plus élevé en trois ans, alors qu'elle était attendue à 1,1%.

(Service économique)