À Paris, le CAC 40 a gagné 0,56% (23,64 points) à 4.226,10 points. Le Footsie britannique a pris 0,26% et le Dax allemand 0,58%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a progressé de 0,81% et le FTSEurofirst 300 de 0,51%.

Mario Draghi a déclaré en milieu d'après-midi lors d'une audition par des députés européens que des rachats d'obligations d'Etat pourraient figurer parmi les mesures non conventionnelles que la BCE se tient prête à mettre en oeuvre si nécessaire.

Ces propos du président de la BCE ont immédiatement fait baisser les rendements des dettes souveraines dans la zone euro et profité aux valeurs bancaires, en particulier les italiennes Unicredit et Banca Monte dei Paschi, qui ont toutes deux pris plus de 3%.

Le rendement de l'obligation à 10 ans italienne a perdu quatre points de base à 2,30% et ceux des autres obligations des Etats dits de la périphérie de la zone euro suivaient la même tendance.

L'euro a reculé de 0,5% à 1,2460 dollar.

Les déclarations de Mario Draghi ont aussi fait rebondir les principaux indices boursiers en Europe, auparavant tirés à la baisse par les mauvaises statistiques économiques en provenance du Japon. L'archipel, contre toute attente, est tombé en récession au troisième trimestre, ce qui a fait chuter la Bourse de Tokyo de près de 3%.

Les statistiques japonaises (notamment le mauvais chiffre du PIB, -1,6% en rythme annualisé) ont tiré un peu plus vers le bas les cours du pétrole, le Brent perdant 1% aux alentours de 78,40 dollars le baril.

Du côté des valeurs, Merck a gagné plus de 3% à 76,67 euros avec l'annonce de son alliance avec Pfizer dans le traitement du cancer par immunothérapie.

(Alistair Smout; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Juliette Rouillon)