Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres entamait la séance en forte baisse lundi (-1,48%), inquiète de la propagation du coronavirus chinois et de son impact possible sur l'économie mondiale.

Vers 07H20 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs perdait 112,17 points à 7.473,81, points.

Le marché britannique reculait fortement à l'unisson de ses homologues européens et dans la foulée d'une mauvaise séance en Asie.

"Les marchés boursiers mondiaux sont sous pression en ce début de semaine alors que les craintes grandissent quant à la propagation de l'épidémie de coronavirus en Chine", résume Neil Wilson, analyste chez Markets.com.

Selon lui, les indices boursiers sont d'autant plus particulièrement susceptibles de souffrir qu'avant l'apparition du virus ils "ont atteint ou étaient proches de sommets historiques, ce qui est l'occasion parfaite pour vendre" des titres.

La place londonienne s'apprête en outre à connaître une semaine particulièrement chargée avec de nombreux résultats d'entreprises et la décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre.

LE SECTEUR MINIER BAISSE. Ces valeurs sont parmi les plus sensibles de la cote à la conjoncture mondiale et sont très dépendantes de la Chine, premier importateur au monde de métaux. BHP perdait 2,89% à 1.727,60 pence et Rio Tinto 3,86% à 4.267,00 pence.

LE VOYAGE ET LE TOURISME A LA PEINE. Ces titres faisaient les frais des inquiétudes sur le virus chinois et de conséquences sur les déplacements de voyageurs. Le groupe aérien IAG (British Airways) lâchait 3,16% à 601,40 pence, la compagnie aérienne EasyJet 4,69% à 1.413,00 pence et le voyagiste TUI 2,24% à 819,20 pence.

LES VALEURS EXPOSÉES A L'ASIE RECULENT. De nombreuses entreprises qui réalisent une bonne part de leur activité en Chine ou à Hong Kong étaient pénalisées comme le groupe de luxe Burberry (-5,19% à 1.990,00 pence) et l'assureur Prudential (-3,35% à 1.370,00 pence).

POLYMETAL RÉSISTE (+0,16% à 1.268,00 pence). Le groupe russe de métaux précieux profitait des inquiétudes des investisseurs qui se tournaient vers les valeurs refuges comme l'or.

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