Le remontée des indices boursiers -et de l'appétit pour le risque- fait de l'ombre aux marchés obligataires qui consolident -sans toutefois effacer la totalité du terrain gagné la veille-.
Cette journée était également la première du FOMC de la FED, laquelle livrera son diagnostic économique et ses 'guidance' monétaires pour 2020.

Parmi les questionnements les plus récurrents, il y a celui concernant la poursuite du soutien au marché interbancaire (achats de T-Bills à 24H) puis celle concernant les rachats d'instruments à 14 jours (prévu jusqu'à fin mars) et enfin le regonflement du 'bilan' (à raison de 60Mds$/mois) qui pourrait se poursuivre jusqu'en juin.
Tout ceci combiné débouche sur un afflux record de liquidités, bien supérieur à ce qui a jamais été observé en régime de 'QE'.

Les T-Bonds reperdent donc du terrain et leur rendement se tend de +4Pts à 1,644% (le 'spread' avec le '6 mois' s'élargit un peu à +3Pts... il tendait vers zéro la veille).
Cette évolution apparaît logique vu la hausse des commandes de biens durables aux États-Unis en décembre 2019.

Elles ressortent en hausse globale de +2,4% (après -3,1% en novembre) mais hors défense (commandes du Pentagone), elles chutent symétriquement de -2,5%.

L'indice de confiance des consommateurs du Conference Board s'inscrit en hausse de +5Pts ce mois-ci: il grimpe de 126,5 vers 131,6 alors que le consensus anticipait un modeste gain vers 128.

Dans le détail, le sous-indice de la situation présente selon les consommateurs est passé de 170,5 à 175,3 d'un mois sur l'autre, mais celui portant sur leurs attentes s'affiche à 102,5, contre 100 le mois précédent.

En europe, les Bunds affichent +3Pts à -0,38% et no OAT se dégradent d'autant à -0,09%.
L'embellie post-électorale se poursuit en Italie où les BTP ont fait une incursion sous le seuil psychologique des 1,000% (à 0,995%) avant d'en terminer quasi stable (-1Pt à 1,025%).


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