La lourdeur l'a emporté, de justesse sur le compartiment obligataire, en Europe comme aux US.
Les écarts du jour seront qualifiés au mieux de marginaux, voir insignifiants: même pas +0,3Pt de base sur les T-Bonds US à 4,004% à l'issue d'une séance où 95% des échanges sont demeurés prisonniers d'un corridor 4,000/4,050%.
Les 'chiffres du jour' s'avèrent sans impact : le déficit commercial des Etats-Unis s'est réduit d'environ -2%, à 63,2Mds$ en novembre 2023, par rapport à celui de 64,5 du mois précédent (qui a été révisé d'une estimation initiale de 64,3 milliards$), selon le Département du Commerce.

Les investisseurs US restent prudents, dans l'attente des chiffres de l'inflation aux Etats-Unis (jeudi), tandis qu'approche également la saison des résultats trimestriels outre-Atlantique.

La consolidation a dominé dans l'UE mais sans la moindre intensité (volumes creux) : les Bunds se retendent de +3,7Pts à 2,18%, malgré une franche déception pour le secteur manufacturier en Allemagne (la production industrielle recule de 0,7% en novembre 2023, soit un 6e mois consécutif de repli).

Nos OAT se dégradent également de +3,7% à 2,718%, même écart pour les 'Gilts' britanniques (à 3,819%) et les BTP italiens décalent de +3Pts à 3,834% (similitude durable entre les '10 ans' italiens et UK).

Toujours sur le vieux continent, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières de la zone euro est ressorti à 6,4% en novembre 2023, en baisse par rapport au taux de 6,5% d'octobre, tandis que celui de l'UE s'est établi à 5,9%, contre 6% le mois précédent, selon les données d'Eurostat.



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