La première édition de cette manifestation coorganisée par BFM et la CNCGP (Chambre nationale des conseils en gestion de patrimoine) a provoqué la colère des trois autres associations professionnelles du secteur, l'Anacofi, la CNCIF et la Compagnie des CGPI, qui s'en sont senties exclues.

Pour l'Anacofi, "ce nouvel évènement est le premier de l’histoire des CGP clairement déclaré comme au nom de toute la profession, en n’associant pas plusieurs associations". Il faut dire que le torchon brûle depuis longtemps entre cette organisation et la CNCGP. En l'espèce, l'Anacofi nourrit beaucoup de griefs envers son homologue et rivale. La date de l'événement d'abord, organisé moins d'une semaine avant le traditionnel "Grand Débat" annuel de l'Anacofi. La méthode ensuite, puisque des membres et des partenaires auraient été démarchés en contradiction avec toutes les règles de la profession. La communication, enfin, puisque l'Anacofi reproche à la CNCGP de continuer à "revendiquer 80% d'une profession" alors qu'elle "ne peut plus prétendre qu’à au maximum 30% des effectifs". Voire 25% même, puisque le trio Anacofi, CNCIF et CCGPI revendique pour sa part entre 72 et 75% des CGP français.

Plus globalement, il est fait reproche à la CNCGP de faire cavalier seul alors que les autres principaux événements sectoriels associent les quatre acteurs. Cité par 'Gestion de Fortune', le président du franc-tireur accuse en retour ses rivales de vouloir semer la discorde. Ambiance.