De nouvelles propositions ont été soumises la semaine dernière pour Citibanamex, dont la banque américaine se défait dans le cadre des efforts de la directrice générale Jane Fraser pour vendre certaines opérations internationales et simplifier l'entreprise.
Les montants des offres pour l'unité, connue également sous le nom de Banamex, n'ont pas été divulgués par les sources. L'une d'entre elles a noté que Citigroup allait fournir aux candidats des informations plus approfondies sur l'entreprise dans les prochains jours, ce qui signifie que les prix potentiels pourraient être révisés.
Banca Mifel - dirigée par Daniel Becker, qui dirige séparément l'association bancaire mexicaine - a également proposé une offre, mais elle n'avait pas le soutien financier nécessaire pour concurrencer les propositions d'Inbursa de Slim et de Grupo Mexico de Larrea, a déclaré l'une des sources.
Les sources ont également averti qu'aucun accord n'était garanti avec aucune partie et que Citigroup pourrait finalement décider de vendre les actions de Banamex à la Bourse mexicaine à la place. Elles se sont exprimées sous couvert d'anonymat pour discuter d'informations privées.
"Conformément à notre processus, nous sommes en dialogue constant avec un certain nombre d'acheteurs potentiels et restons engagés à poursuivre toute voie qui maximise la valeur pour nos actionnaires", a déclaré un porte-parole de Citigroup.
Inbursa et Grupo Mexico ont refusé de commenter. Banca Mifel n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.
Soutenue par Slim, la personne la plus riche du Mexique, Inbursa a été signalée comme un candidat solide lorsque Citigroup a mis Banamex en vente en janvier. Si elle gagne, Inbursa deviendrait le deuxième plus grand créancier du pays après l'unité locale de l'espagnol BBVA.
Cependant, le magnat de l'industrie minière Larrea a la puissance de feu nécessaire pour être candidat à l'achat de Banamex, selon les sources.
Ce duel potentiel intervient après que d'autres poids lourds se soient retirés du processus. Le Grupo Financiero Banorte a déclaré vendredi qu'il s'était retiré, sans proposer de raison pour cette décision, rejoignant d'autres retraits dont celui du magnat de la distribution et des médias Ricardo Salinas Pliego et de la banque espagnole Santander.
Les autorités mexicaines, dont le président Andres Manuel Lopez Obrador, ont fait pression pour un acheteur national, les analystes évaluant Banamex entre 7 et 12 milliards de dollars.
