Il n'aura pas échappé à Dietrich Mateschitz la ferveur qui s'est emparée des Etats-Unis pendant la dernière Coupe du monde de football. Le plus gros contingent de supporters étrangers présents en Afrique du Sud pour soutenir leur équipe nationale venait des Etats-Unis.

Des millions d'Américains ont en outre suivi à la télévision le parcours plutôt honorable du 11 Yankee, sorti par le Ghana en 8èmes de finale (1-2 après prolongations). La même frénésie avait déjà gagné les USA lors de la Coupe du monde 1994, dont les 32 matchs organisés à Los Angeles et Boston notamment, avaient été suivis par 3,5 millions de spectateurs (record en cours).

Reste qu'en-dehors des phases finales de Coupe du monde, le supporter américain ne se voit proposer que des matchs d'un niveau moyen, les équipes du championnat local (Major League Soccer) se rapprochant au mieux des petites écuries de Ligue 1. Les Los Angeles Galaxy l'ont bien compris en faisant venir David Beckham en 2008.

Un stade flambant neuf
C'est dire la portée du coup réussi par Dietrich Mateschitz en faisant signer à Thierry Henry un contrat de « plusieurs années ». Le milliardaire autrichien sait que la présence du meilleur buteur de l'historie de l'équipe de France va rameuter les télévisions, les annonceurs et les spectateurs.

Tout ce beau monde se retrouvera dans les travées de la Red Bull Arena, une enceinte de 25 000 places inaugurée en mars dernier. Située dans le New Jersey mais à une quinzaine de kilomètres de Manhattan, l'antre des New York Red Bulls a coûté au fondateur de Red Bull près de 160 millions d'euros.