Le chiffre d'affaires du premier semestre a augmenté de 7% à 28,1 milliards de francs suisses (24,1 milliards d'euros) à comparer au consensus Reuters donnant 27,5 milliards.

Le résultat d'exploitation "core" a augmenté à 11,2 milliards de francs (consensus: 10,369 milliards).

Roche anticipe une croissance du CA annuel de l'ordre de 5%, à taux de change constant, au lieu d'un pourcentage compris entre 0% et 5%. Le bénéfice par action "core", hors impact de la réforme fiscale américaine, aura une croissance à peu près conforme à celle du CA.

"Compte tenu de notre performance au premier semestre de l’année, nous revoyons à la hausse les perspectives pour

l’ensemble de l’exercice 2018", indique le directeur général Severin Schwan.

"Nous tablons désormais sur une croissance des ventes se situant dans la partie moyenne de la plage à un chiffre et sur une croissance à deux chiffres, se situant dans la tranche moyenne de la première dizaine, du bénéfice par titre rapporté aux activités de base, à taux de change constants".

Severin Schwan tente de compenser le manque à gagner de médicaments tombés dans le domaine public avec de nouveaux traitements qui commencent à s'imposer auprès des médecins et des patients.

Les biosimilaires rognent les performances des anciens médicaments de Roche. Ainsi, les ventes du Rituxan, un traitement de la leucémie, ont baissé de 9% au niveau mondial et elles ont chuté de moitié dans la seule Europe.

L'Ocrevus, dont c'est la deuxième année de commercialisation, a dépassé le seuil du milliard de dollars de chiffre d'affaires après six mois de vente.

"Grâce à la demande très forte, ne cessant d’augmenter, pour nos nouveaux médicaments, nous sommes sur la bonne voie pour

renouveler notre portefeuille", observe Schwan. "Notre croissance va se poursuivre au-delà de l’exercice en cours".

L'action gagne 3,4% en Bourse de Zurich vers 7h05 GMT.

(John Miller; Wilfrid Exbrayat pour le service français)