Zurich (awp) - Le laboratoire genevois Addex Therapeutics a terminé le troisième trimestre de l'année avec une trésorerie mieux garnie qu'au début. Les volatiles revenus de collaborations se sont pourtant évaporés de près de moitié sur un an à 416'000 francs suisses. Le développeur plan-les-ouatien de modulateurs allostériques a par contre mené en juillet une augmentation de capital qui a fait affluer 4,2 millions de francs suisses dans ses caisses.

Il en résulte un niveau de liquidités et équivalent de 10,4 millions, contre 8,8 millions trois mois auparavant.

Sans produit commercialisé, la société carbure toutefois toujours largement à la combustion de liquidités.

Les frais de recherche et développement ont marginalement reculé sur un an de 97'000 francs suisses à 2,77 millions, sous l'effet notamment d'un transfert d'activités au partenaire Indivior, conformément à la feuille de route établie pour cette collaboration. Les frais généraux et administratifs ont par contre enflé de 346'000 francs suisses pour atteindre 1,82 millions.

La perte nette a conséquemment été creusée de d'un demi-million à 4,11 millions.

Sans s'avancer sur des perspectives financières quantifiées ou qualifiées, Addex attend avec impatience la finalisation d'un premier volet d'une étude clinique de phase II agendée en début d'année prochaine, sur son ADC71149 contre l'épilepsie.

Le laboratoire évalue par ailleurs les options pour son dipraglurant - dont le développement contre la dyskinésie induite par le traitement actuel de la maladie de Parkinson a été interrompu mi-juin en raison de difficultés de recrutement - et mène parallèlement des discussions avec divers partenaires potentiels.

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