L’équipementier automobile Akwel (+2,83% à 13,10 euros) n’est pas en mesure de lever les conditions suspensives liées à son offre de reprise de son homologue Novares. Le groupe a mentionné l’impossibilité d’obtenir en seulement quatre semaines auprès des autorités compétentes en matière de contrôle des concentrations les autorisations nécessaires et préalables pour poursuivre le processus d’acquisition. Akwel reste cependant « dans la poursuite du dialogue avec l’ensemble des parties prenantes pour étudier cette opportunité de rapprochement à court ou moyen terme ».

" Fin de partie pour Akwel ou invitation à se réunir de nouveau autour de la table dans des délais serrés, chacun se fera son idée ", constate LCM.

Toutefois, le broker se dit rassuré concernant la marge de sécurité que le management s'est fixé en cas de reprise, s'imposant des conditions certainement très pointilleuses de manière à ne pas déstabiliser l'équilibre financier du groupe dans le contexte actuel.

In fine, le bureau d'étude a réitéré sa recommandation d'Achat et son objectif de cours de 14,80 euros sur le titre Akwel.

Pour mémoire, Akwel a déposé le 13 mai dernier auprès de l'étude d'administrateurs judiciaires FHB, une offre de reprise sous conditions suspensives du groupe Novares dont la holding a été placée en redressement judiciaire le 29 avril par le Tribunal de Commerce de Nanterre.

Présent dans 23 pays avec 45 sites de production et 9 centres techniques, Novares est un fournisseur mondial de solutions pour l'industrie automobile, spécialisé dans les techniques avancées d'injection plastique.

Il a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires de l'ordre de 1,3 milliard d'euros et compte 9 429 salariés dans le monde dont 1 353 en France. Ses principaux actionnaires actuels sont le fonds Equistone Partners Europe (72%) et le fonds d'Avenir Automobile (15%).