Les études, qui ont été menées en collaboration avec l'Université d'Alabama à Birmingham (UAB), ont montré une forte réponse d'anticorps systémiques contre le RBD – Receptor Binding Domain qui permet au virus de se lier aux cellules et de déclencher l'infection – chez la souris. L'admission d'anticorps IgA dans les voies respiratoires pourrait en effet être nécessaire pour bloquer à la fois l'infection et la transmission du virus. La réaction des cellules immunitaires dans les voies respiratoires est intervenue 14 jours après l'administration d'une dose intranasale unique.

Sur la base de ces résultats, la société prévoit de commencer la fabrication d'AdCOVID et de faire des essais de phase 1 d'ici le quatrième trimestre 2020 afin de tester l'innocuité, la tolérance et l'immunogénicité du vaccin candidat.

Le dosage intranasal offre à AdCOVID la possibilité d'être administré rapidement et sans avoir besoin d'aiguilles, de seringues ou de personnel de santé qualifié. En outre, le profil de stabilité à température ambiante attendu d'AdCOVID pourrait permettre une large distribution du vaccin sans qu'il soit nécessaire de recourir à une logistique coûteuse de la chaîne du froid, comme la réfrigération ou la congélation.

Suite à cette publication, l'action Altimmune était en hausse de 25% à la préouverture des marchés américains.