De bon augure à l'entame de cette deuxième semaine de course en position de chasseur. « Après le passage du cap Finisterre, nous avons passé du temps à bricoler pour résoudre des soucis d'ordre électronique. Nous n'avons pas pu tenir le rythme des concurrents, et c'est à ce moment-là que l'écart à commencer à se créer. Le gros point positif du week-end est que nous sommes parvenus à solutionner le problème avec les moyens du bord. C'est assez plaisant, même si on aurait préféré s'en passer. Mais cela fait partie du jeu de la course au large qui reste un sport mécanique », ajoute le complice de Lalou Roucayrol qui peut compter sur la force de son binôme. « On est au taquet, l'ambiance à bord est excellente et nous sommes très fluides dans notre mode de fonctionnement. »

Autre bonus du week-end, les bonnes sensations de glisse et du pilotage fin pour gagner à chaque instant quelques nœuds, pouvant faire toute la différence. « Nous sommes beaucoup à la barre, dès que le vent est au-dessus de 12-14 nœuds. C'est surtout hyper plaisant de barrer au portant, et ce serait vraiment dommage d'offrir ça au pilote ! » acquiesce de son côté Lalou, qui prend toujours autant de plaisir à faire marcher un multicoque sur cette transat pourtant marquée par des conditions singulières. « Pas de tempête, pas de coups de vent, un golfe de Gascogne interminable et des alizés mal établis… C'est vrai que je n'avais encore jamais traversé l'Atlantique en plein été ! », s'amuse celui qui affiche déjà dix participations au compteur à cette grande classique de l'automne.

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