Alstom, AtkinsRéalis et Polytechnique Montréal ont signé une entente pour développer un programme de formation qui renforcera l'expertise québécoise en matière de mobilité ferroviaire durable. L'industrie ferroviaire nord-américaine étant appelée à connaître une croissance importante au cours des prochaines années, l'accès à des ressources chevronnées pour aborder les questions de mobilité verte est essentiel pour ce secteur. En combinant leurs forces et leur expertise, les partenaires ont l'intention d'explorer les moyens de développer des cours de formation spécialisés dans le domaine de l'ingénierie des chemins de fer et du transport en commun qui abordent directement les questions de mobilité et de décarbonisation.

L'entente prévoit également l'embauche de stagiaires et de nouveaux diplômés de Polytechnique Montréal et ouvre la voie au partage des connaissances par le biais de conférences sur l'industrie ferroviaire et d'un soutien direct aux projets des étudiants. Selon l'Ordre des ingénieurs du Québec, 52 000 nouveaux professionnels du génie seront nécessaires d'ici 2033. Il s'agit d'une augmentation de 40 % au cours des dix prochaines années1.

Le secteur du génie électrique devrait être touché par une pénurie de main-d'œuvre, notamment en raison de l'accélération de la transition énergétique, dont l'électrification des transports. Les ingénieurs chimistes pourraient également faire l'objet d'une forte demande en raison de l'expansion de l'industrie de l'hydrogène, en particulier pour le transport des véhicules lourds, et de l'augmentation de la production de batteries lithium-ion pour les véhicules électriques. On s'attend également à une augmentation de la demande dans le domaine de la conception et de la surveillance des bâtiments institutionnels (génie structurel, mécanique et électrique) et des travaux de génie civil (génie civil, génie électrique), compte tenu des tendances des politiques publiques.

Le besoin pour les ingénieurs québécois d'intégrer l'expertise en génie ferroviaire développée ailleurs dans le monde se fait de plus en plus sentir à travers la province. Cet accord est une étape importante qui profitera à l'ensemble de l'industrie et qui souligne la volonté de favoriser la mobilité durable au Québec.