PARIS, 14 octobre (Reuters) - La confiance dans la poursuite de la reprise économique entamée en mai dernier se renforce malgré la persistance de la propagation de la pandémie de coronavirus, dit-on chez Aviva Investors.

Les nouvelles vagues de contaminations par le COVID-19 devraient être maîtrisées par des mesures ciblées et ne pas conduire à de nouveaux confinements nationaux, lit-on dans une note publiée mercredi par la branche de gestion d'actifs de l'assureur britannique.

Les risques de révision à la baisse des perspectives économiques ont diminué depuis l'été et ces perspectives pourraient être révisées à la hausse si des vaccins efficaces pouvaient être développés et distribués début 2021, lit-on dans la note.

L'optimisme prudent de la société de gestion s'appuie en outre sur l'efficacité des importantes mesures de soutien monétaires et budgétaires mises en oeuvre pour limiter les dégâts économiques provoqués par la crise sanitaire.

"Si le calendrier reste très incertain, les perspectives d'une 'nouvelle normalité' post COVID-19 devraient faire l'objet d'une attention croissante au cours des trimestres à venir", lit-on dans la note.

Dans ce contexte, Aviva Investors adopte une position plus optimiste à l'égard des actifs risqués, explique dans la note Michael Grady, directeur de la stratégie d'investissement et chef économiste de la société de gestion.

"Nous privilégions un positionnement plus offensif sur les marchés du crédit, avec une surpondération des obligations haut rendement mondiales et des obligations 'investment grade' américaines", dit-il.

"Notre position sur les actions mondiales, auparavant négative, est devenue globalement plus neutre. Les valorisations relatives et la reprise cyclique favorisent l'Europe et les marchés émergents par rapport aux États-Unis et au Japon", ajoute-t-il.

Le recul des rendements des emprunts d'Etat rend cette classe d'actifs moins intéressante, dit-il encore.

Du côté des devises, Aviva Investors passe à une sous-pondération du dollar américain face aux principales devises des pays du G10 et surpondère en revanche l'euro et le yen. (Patrick Vignal, édité par Blandine Hénault)