par Kyle Peterson

A l'ouverture à Wall Street, le titre du groupe d'aéronautique et de défense avançait de 1%, soutenu également par l'accroissement de son carnet de commandes et le sentiment de plus en plus partagé d'une reprise du secteur de l'aviation commerciale.

"Il est clair que la reprise est en cours", note Alex Hamilton, d'EarlyBirdCapital.

Le bénéfice net est ressorti à 586 millions de dollars, soit 78 cents par titre, contre 519 millions ou 70 cents par action un an plus tôt, quand l'avionneur américain avait dû passer une charge de 20 cents par action lié au régime d'assurance maladie.

Les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice par action (BPA) de 70 cents pour la période janvier-mars, selon Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires s'est lui contracté de 2% à 14,9 milliards de dollars alors que le marché attendait 15,14 milliards.

CALENDRIER CONFIRMÉ POUR LE DREAMLINER

Boeing, principal rival d'EADS et de sa filiale Airbus, a confirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'année 2011, tablant sur un chiffre d'affaires compris entre 68 et 71 milliards de dollars.

Le groupe, qui a annoncé au début du mois avoir livré 104 appareils commerciaux au premier trimestre 2011, prévoit de livrer 485 à 500 avions de ligne dans l'année.

Boeing Commercial Airplanes (BCA), la division d'aviation commerciale du groupe, a enregistré un recul de 5% de son chiffre d'affaires, à 7,1 milliards de dollars. Le carnet de commandes de BCA totalise plus de 3.400 appareils valorisés à 263 milliards de dollars, précise le groupe.

"BCA reste bien placé, avec des taux de production qui remontent, un fort afflux de commandes et pas de nouveau coup de tonnerre ce trimestre dans ses programmes de développement", écrit dans une note de recherche Robert Stallard, analyste chez RBC Capital Markets.

Boeing a redit mercredi être dans les temps pour que la première livraison du 787 Dreamliner, repoussée à plusieurs reprises, intervienne au troisième trimestre.

L'appareil, qui a fait l'objet de 835 commandes de la part d'une cinquantaine de clients, affiche environ trois ans de retard sur son calendrier initial.

Jean Décotte pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat