JOHN COX, EXPERT AMÉRICAIN EN SÉCURITÉ AÉRIENNE :

"Cela change beaucoup de choses, car il s'agit maintenant d'un problème de flotte. C'est un problème de contrôle de la qualité.

ANTHONY BRICKHOUSE, EXPERT EN SÉCURITÉ AÉRIENNE À L'UNIVERSITÉ AÉRONAUTIQUE EMBRY-RIDDLE :

"Il était très important de déterminer s'il s'agissait de l'avion spécifique de vendredi soir, s'il s'agissait d'un problème spécifique à la flotte d'Alaska Airlines ou s'il s'agissait d'un problème plus large qui pourrait affecter tous les MAX 9 dotés de cette porte. Le fait que United ait maintenant trouvé des avions avec des boulons desserrés signifie simplement que l'enquête va être élargie.

"Cela montre à quel point il était important d'immobiliser les MAX 9 similaires et de procéder à ces inspections. Dans ce secteur, l'argent et le profit passent souvent avant la sécurité. Et l'immobilisation d'un avion spécifique n'est pas une décision légère. C'est une décision très importante qui implique de l'argent et de nombreuses annulations de vols. Mais Alaska Airlines et United Airlines ont pris la bonne décision en immobilisant leur flotte.

RICHARD ABOULAFIA, DIRECTEUR GÉNÉRAL D'AERODYNAMIC ADVISORY :

"Oui, c'est embarrassant. Mais il y a aussi une certaine prévisibilité. Vous avez la pire baisse de production jamais enregistrée, puis la hausse de production la plus rapide jamais enregistrée, couplée à un marché du travail très tendu.

"La direction de Boeing doit adopter une approche plus concrète et s'impliquer davantage. La FAA, même avec ses appareils de billetterie, ne peut pas vérifier chaque boulon. Quant à savoir qui est responsable, en fin de compte, il s'agit d'un avion Boeing, mais bien sûr, le travail a été fait par l'esprit. On ne peut pas vraiment le dire".