Montréal (awp/afp) - Le groupe canadien Bombardier, devenu exclusivement un constructeur de jets d'affaires après la cession de sa division Transport à Alstom, a annoncé jeudi une hausse de ses revenus tirés de cette branche sans toutefois redevenir rentable. Les revenus tirés des avions d'affaires ont augmenté de 17% par rapport à ceux de ce même trimestre l'an dernier.

Pour la période des trois mois terminée le 30 septembre, Bombardier a subi une perte nette de 377 millions de dollars américains (322 millions d'euros), alors qu'il avait dégagé un bénéfice net de 192 millions de dollars il y a un an, selon un communiqué du groupe. Le chiffre d'affaires trimestriel était en baisse de 3%, à 1,4 milliard de dollars.

Hors éléments exceptionnels, le groupe a réduit ses pertes au troisième trimestre, à 95 millions de dollars contre 210 millions il y a un an avant la cession de sa branche ferroviaire. L'entreprise a également réduit sa dette d'environ 3 milliards de dollars depuis le début de l'année et remboursé celles venant à échéance d'ici décembre 2024.

Bombardier a décroché des contrats pour une valeur estimée à 11,2 milliards de dollars, en hausse de près de 5% par rapport à 2020. Fin septembre, le groupe a annoncé une commande ferme de 20 avions Challenger 3500 d'un montant de 534 millions de dollars, soit sa plus importante commande d'avions d'affaires de l'année.

"Le carnet de commandes a augmenté depuis le début de l'exercice. A la fin du troisième trimestre, nous avions un solide carnet de commandes d'avions d'affaires", s'est félicité le groupe. Bombardier a livré 27 avions commerciaux au troisième trimestre, contre 24 en 2020.

Cet été, l'avionneur avait indiqué avoir relevé ses prévisions pour l'année, s'attendant à livrer 120 appareils en 2021.

afp/vj