Zurich (awp) - Bulgari, une filiale de LVMH, a connu une "excellente" année 2017, grâce notamment à sa division joaillerie, la plus importante de la maison italienne, a indiqué le directeur général (CEO) Jean-Christophe Babin dans un entretien à L'Agefi publié vendredi. Pour 2018, le responsable anticipe une nouvelle "poussée" de la joaillerie.

Les ventes de la division Montres & Horlogerie du groupe français, auxquelles Bulgari contribue à plus de la moitié, ont pris 10% à 3,80 mrd EUR, tandis que le résultat opérationnel a augmenté de 12% 512 mio EUR, a annoncé jeudi LVMH lors de la publication de ses résultats annuels.

"La joaillerie est devenue l'activité de très loin la plus importante, puisqu'elle a connu des taux de croissance très élevés - à deux chiffres - ces cinq dernières années", a déclaré le CEO. L'horlogerie, deuxième activité, a connu de "bons" taux de croissance, mais inférieurs à ceux des bijoux.

M. Babin a aussi fait remarquer que les marques produisant des bijoux, comme Bulgari, tout augmentant leurs parts de marchés, n'occupaient que 20 à 25% du marché mondial, laissant un potentiel de croissance important. La situation est cependant tout autre pour les montres où les marques représentent déjà 100% du marché mondial.

"De fait, en joaillerie nous sommes dans un challenge de développement du marché, tandis qu'avec l'horlogerie nous sommes davantage dans la problématique de développement de la part de marché", a mis en exergue le dirigeant.

La marque compte aussi élargir ses activités de vente en ligne. D'ici la fin de l'année, les clients européens, chinois et du Moyen-Orient pourront aussi acheter des produits de la maison sur la Toile. Les plateformes e-commerce se concentraient jusqu'à la fin de l'année aux Etats-Unis et au Japon.

Bulgari, dont le siège à Rome, compte 530 collaborateurs en Suisse, dont 310 à Neuchâtel. Une légère augmentation des effectifs est prévue pour cette année.

lk/ol