Canada Nickel Company Inc. a annoncé que les résultats des essais de son nouveau procédé de stockage du carbone, la carbonatation des résidus en cours de traitement, dépassent largement les attentes. La société a également annoncé que son étude de faisabilité intégrée (IFS) devrait être publiée en septembre, après l'achèvement de la conception technique finale de la carbonatation des résidus en cours de traitement. Tous les autres travaux d'ingénierie de l'étude de faisabilité de Crawford ont été menés à bien.

Le projet Crawford de Canada Nickel est situé dans une roche ultramafique qui absorbe et séquestre naturellement le CO2. Canada Nickel a mis au point le nouveau procédé de carbonatation IPT, qui consiste à injecter une source concentrée de CO2 dans les résidus générés par le processus de broyage pendant un temps utile. Ce procédé simple permet de capturer le CO2 géologiquement dans les résidus pendant qu'ils sont encore dans le circuit de traitement, plutôt qu'après qu'ils aient été définitivement déposés.

La société estime que l'incorporation réussie de la carbonatation IPT pourrait potentiellement permettre à une partie des dépenses en capital du projet de la société de devenir admissible aux crédits d'impôt à l'investissement remboursables pour le captage et le stockage du carbone de 37,5 % à 60 % pour les années 2022-2030 et de 18,75 % à 30 % pour les années 2031-2040, tel qu'annoncé dans le budget fédéral de 2022. L'intérêt manifesté par de nombreuses grandes entreprises multinationales à la recherche de solutions de stockage du carbone renforce la conviction de la société que la séquestration minérale utilisée par la société peut être considérée comme une approche efficace de stockage du carbone qui répondrait aux exigences d'Environnement et Changement climatique Canada. Dans la phase actuelle des travaux d'essai, Canada Nickel a mené une série de tests de variabilité pour établir les critères de conception technique du processus de carbonatation IPT et développer des modèles prédictifs de stockage du CO2.

Les résultats ont dépassé les attentes. Les tests ont été effectués sur des échantillons en fonction de leur teneur en brucite et de leur emplacement dans le gisement, en privilégiant les matériaux qui devraient être traités au cours des phases initiales du projet. Les résultats reçus à ce jour ont confirmé la capacité de stocker plus d'un million de tonnes de CO2 par an.