Carbios « cherche à s’arroger une part de 4 à 8 % du marché du PET recyclé d’ici 2030 et de 8 à 12 % d’ici 2035 ». C’est ce qu’annonce le groupe de chimie verte après avoir annoncé le 2 juin son projet de former une coentreprise avec Indorama Ventures pour la construction en France de la première usine de biorecyclage de PET au monde. Carbios a l’ambition de se positionner en un des leaders mondiaux de ce marché « en pleine croissance » et de se saisir d’une part de 4 à 8 % de celui-ci d’ici à 2030, qui passerait à 8-12 % d’ici 2035.

Le modèle économique de Carbios, basé sur la concession de licences de sa technologie unique de biorecyclage du PET, repose sur trois sources de revenus dont les paiements initiaux (" upfronts ") et des revenus récurrents : il sera appliqué dans toutes les usines, dont la première, celle de Longlaville.

Carbios met en avant la solidité des nouvelles opportunités de marché et prévoit d'étendre ses innovations au-delà du PET et du PLA à d'autres polymères, en vue de la dégradation d'autres types de plastiques comme les polyamides et les polyoléfines.