PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluent en hausse en début de séance vendredi, les investisseurs semblant vouloir croire encore en une solution diplomatique à la crise ukrainienne.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,61% à 6.989,54 points vers 08h40 GMT. A Londres, le FTSE 100 prend 0,13% et à Francfort, le Dax avance de 0,31%.

L'indice EuroStoxx 50 progresse de 0,33%, le FTSEurofirst 300 de 0,1% et le Stoxx 600 de 0,37%.

Le département d'Etat américain a annoncé que le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, avait accepté une invitation à rencontrer la semaine prochaine son homologue russe, Sergueï Lavrov, à condition que la Russie n'envahisse pas l'Ukraine.

Moscou, de son côté, a fait état du départ de Crimée de certaines unités militaires après la fin des manoeuvres organisées dans la région.

Ces nouvelles favorisent un regain d'appétit pour le risque, avec à la clé une remontée des rendements obligataires et une baisse des valeurs refuges que sont le yen, le franc suisse et l'or.

Mais la tension reste très élevée dans l'est de l'Ukraine, où les rebelles prorusses accusent les forces gouvernementales de tirs d'artillerie contre un village tandis que Kiev dit avoir enregistré 60 violations des accords de cessez-le-feu par les séparatistes en 24 heures.

Les contrats à terme sur les grands indices de Wall Street préfigurent néanmoins un rebond à l'ouverture, ce qui assure un soutien aux marchés européens.

La quasi-totalité des grands secteurs de la cote européenne évoluent dans le vert, la seule exception étant pour le compartiment des transports et des loisirs (-0,55%).

Dans l'actualité des sociétés cotées, Renault gagne 2,23%, les investisseurs saluant le retour au bénéfice net en 2021 et une marge d'exploitation meilleure que prévu.

La plus forte hausse du CAC 40 est pour Teleperformance, qui bondit de 7,71% après avoir atteint avec un an d'avance l'objectif de chiffre d'affaires qu'il s'était fixé en 2017 et affiché sa confiance dans sa capacité à maintenir ses marges dans un contexte de hausse des prix.

À l'opposé, Hermès chute de 4,78%, le marché sanctionnant des résultats inférieurs aux attentes en raison de contraintes sur les capacités de production.

EDF abandonne de son côté 3,67% après l'annonce d'une augmentation de capital de 2,5 milliards d'euros.

(Rédigé par Marc Angrand)