L'annonce de Fujimi intervient alors que des rapports font état d'une recrudescence des cyberattaques contre les entreprises japonaises, notamment les plus petites. La semaine dernière, une attaque contre Kojima Industries Corp, fournisseur de Toyota Motor Corp, a contraint le constructeur automobile à interrompre sa production nationale pendant une journée mardi.

Fujimi et sa filiale à Taiwan ont été touchées par une cyberattaque le 20 février. L'entreprise fabrique un matériau de polissage, qui fait partie intégrante de la fabrication des puces, selon un communiqué de l'entreprise.

Une société de cybersécurité, Cyber Security Cloud, basée à Tokyo, a déclaré mardi que les accès non autorisés contre plus de 15 000 entreprises japonaises qu'elle a étudiées ont été multipliés par 25 depuis le 16 février par rapport à la moyenne des trois derniers mois.