La société Lacroix, introduite en bourse en 1992, a segmenté ses activités en trois compartiments : branche « signalisation » (ville, route,..), branche « télégestion » (postes centraux, capteurs, ..) et une branche « électronique » (cartes électroniques, logistique,..). Cette dernière représente plus de la moitié du chiffre d’affaires alors que le segment « signalisation » se situe à plus d’un tiers.

Le groupe a récemment publié son premier semestre 2011/2012, avec un chiffre d’affaires qui ressort à 161 millions soit une hausse de 7.9 % et ceci malgré un environnement difficile notamment en Espagne et en Allemagne.
Les investisseurs restent concentrés sur le niveau encore faible des marges dans l’électronique (la direction envisage 5% à moyen terme contre 2% actuellement) et celui de la rentabilité dans le domaine de la signalisation encore trop sous pression.

Néanmoins, le consensus Thomson-Reuters qui ressort à plus de 18 EUR met en évidence un certain optimisme des analystes qui suivent la valeur.

Techniquement, en données hebdomadaires, le titre vient tester une nouvelle fois la zone pertinente des 13 EUR. Le détachement du dernier coupon a participé en partie à cette dégradation des cours. Un palier graphique entre 13 et 13.40 EUR met en évidence sa pertinence puisque lors des huit derniers mois le titre est venu tester la borne basse à plusieurs reprises. Lors de chacun de ces ralliements, le consensus acheteur a repris le dessus pour créer une dynamique de reprise.
La situation actuelle, même si l’hésitation parait plus ostentatoire que les dernières relances en « V-Botton », pourrait inciter les investisseurs actifs à prendre position.

Un achat pourra se mettre en place sur les cours actuels afin de viser la cible des 15 EUR dans un premier temps, niveau des moyennes mobiles 50 et 100 périodes. Le stop de protection s’impose sous les 12.80 EUR en cas de franchissement des supports court, moyen et long terme.