Zurich (awp) - Newron doit surseoir à ses projets d'études cliniques de phase II et III sur l'evenamid dans l'indication contre la schizophrénie, après l'achèvement d'un volet de recherche clinique chez le rat et l'observation d'implications sur le système nerveux central à plus hautes doses chez le chien.

L'Agence sanitaire américaine (FDA) exige que le laboratoire transalpin, coté à Zurich, mène de nouveaux examens sur des rongeurs notamment.

Le lancement des volets de recherche sur l'humain ne pourra être repris qu'après discussion avec le régulateur américain des résultats des études requises. Dans son communiqué mardi, Newron se montre confiant dans sa capacité à satisfaire aux nouvelles exigences.

En téléconférence de presse, le directeur médical Ravi Anand a précisé qu'il était peu probable que les études puissent être relancées au 4e trimestre de cette année encore. Il a estimé que cela devrait en revanche être le cas au 1er trimestre de l'an prochain.

Pour sa part, le directeur général Stefan Weber a déclaré que les autres projets de l'entreprise ne sont pas touchés par les exigences de la FDA. Quant aux conséquences financières que celles-ci pourraient avoir, il est trop tôt pour pouvoir en dire quelque chose. Le retard pris dans le lancement des études de phase II/III avec evenamid devrait certainement avoir un effet sur les coûts qui avaient été prévus jusqu'ici pour cette année, a précisé le patron.

Dans un commentaire, Vontobel a relevé que ces nouveaux délais prolongent la dépendance de Newron au Xadago, déjà commercialisé contre la maladie de Parkinson et au sarizotan, en étude clinique avancée contre le syndrome de Rett. Un retrait pur et simple de l'evenamid amputerait la valorisation de Newron de près d'un quart.

A la Bourse, l'action Newron chutait de 14,2% à 16h07, dans un SPI en recul de 0,14%.

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