Zurich (awp) - Le laboratoire transalpin Newron a modéré ses pertes sur les six premiers mois de l'année, à la faveur d'une multiplication par près de deux de ses revenus. La cadence de combustion des liquidités a toutefois fait baisser le niveau des réserves.

Le chiffre d'affaires de 5,49 millions d'euros n'a pas tout à fait couvert des dépenses de recherche et développement en petite hausse à 5,69 millions, auxquelles il a fallu ajouter 4,06 millions de frais généraux et administratifs.

Le déficit net s'en est tout de même trouvé réduit de près d'un cinquième à 6,95 millions d'euros, détaille le spécialiste des troubles du système nerveux central et périphérique dans son compte-rendu à mi-parcours vendredi.

Fin juin, la société milanaise cotée sur SIX disposait encore de 17,14 millions d'euros en liquidités et équivalents, contre 32,77 millions six mois plus tôt. La direction considère que ces réserves, avec ses revenus et ses crédits d'impôts en Italie, lui suffiront à alimenter le fonctionnement de l'entreprise jusque dans le courant de l'année prochaine.

Newron mise une bonne partie de son avenir sur son traitement expérimental contre la schizophrénie, l'événamide, sur lequel il publie des résultats cliniques à tour de bras depuis le début de l'année.

"Nous souhaiterions intéresser un partenaire avant le lancement de la phase clinique et des porcédures d'homologation contre la schizophrénie résistante aux traitements", a souligné le directeur général (CEO) Stefan Weber en entretien avec AWP.

Le patron a au passage évoqué des échanges nourris à ce sujet. La forme notamment que prendrait une éventuelle collaboration, entre accord de licence ou apport financier non dilutif de préférence n'est pas encore arrêtée.

Les détenteurs de capitaux semblaient apprécier l'exercice de transparence, catapultant en début d'après-midi la nominative Newron de 7,5% à 5,48 francs suisses, au firmament d'un SPI en retrait de 0,32%.

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