Zurich (awp) - Le spécialiste de la santé féminine et reproductive Obseva a profité de l'achèvement d'un programme clinique avancé et de la comptabilisation d'un versement initial dans le cadre d'un partenariat pour réduire son déficit sur les trois premiers mois de l'année. La perte nette a ainsi été élaguée de plus de 40% à 11,8 millions de dollars.

Sur le front de la dépense, les frais de recherches ont été allégés de près de deux tiers à 5,6 millions de dollars, du fait de l'achèvement avec succès d'une étude de phase III sur le linzagolix contre l'endométriose. Les préparatifs au lancement commercial de ce produit, en attente encore du feu vert des principales autorités sanitaires, ont subséquemment alourdi de 3,0 millions la facture générale et administrative, à 7,2 millions.

La contribution initiale de 5,7 millions de dollars versée par la distributeur pharmaceutique britannique Theramex pour l'écoulement du linzagolix à l'échelle mondiale, hors Amérique du Nord et Asie, a participé au renflouement des réserves du groupe. Le partenariat a aussi fait exploser les recettes non commerciales, passées de 6000 dollars à 2,2 millions.

Liquidités et équivalents ont aussi bénéficié d'apports à hauteur de 5,7 millions de dollars d'une augmentation de capital et à hauteur de 8,3 millions d'un accord avec certains fonds gérés par JGB autour d'un emprunt convertible. La trésorerie s'en est trouvée renforcée fin mars sur trois mois de 2,8 millions à 57,6 millions.

Obseva espère une issue positive mi-septembre à l'examen outre-Atlantique de sa demande d'homologation du linzagolix dans l'indication contre le fibrome utérin. L'entreprise plan-les-ouatienne a en outre obtenu fin avril confirmation de la recommandation d'approbation de ce traitement expérimental sur le Vieux continent, après avoir fourni à l'Agence européenne des médicaments un complément d'information requis.

Ces décisions doivent promouvoir le laboratoire de recherches cliniques au statut de société pharmaceutique commerciale.

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