Après trois séances dans le rouge, Renault se redresse vivement de 4,72 % à 33,93 euros sur la place de Paris, s’offrant au passage la plus forte hausse du CAC 40. Le groupe au losange est venu apporter de bonnes nouvelles aux investisseurs concernant son plan de redressement, la « Renaulution ». En effet, deux objectifs financiers d’importance ont d’ores et déjà été atteints. Et ce, avec beaucoup d’avance sur le calendrier initial.

C'est ainsi le cas pour l'objectif de 2 milliards d'euros d'économies de coûts, rempli en octobre dernier (soit avec plus d'un an d'avance). C'est également le cas pour l'objectif de réduction de 30 % du point mort, atteint deux ans plus tôt que prévu.

En parallèle de ces bonnes nouvelles, le groupe piloté par Luca de Meo s'est montré plus offensif dans l'électrique. Renault vise désormais un mix 100 % électrique pour sa marque éponyme en 2030 en Europe, contre 90 % précédemment.

En parallèle, le directeur général s'est montré " plutôt confiant " quant à l'atteinte des objectifs européens en termes d'émission de CO2 l'an dernier.

Pour en savoir plus sur les performances financières de Renault en 2021, il faudra patienter jusqu'au 18 février prochain. Rappelons qu'en octobre dernier, le groupe avait confirmé ses objectifs 2021, à savoir une marge opérationnelle annuelle " du même ordre qu'au premier semestre " (elle avait alors atteint 2,8%), mais également un free cash-flow opérationnel de l'Automobile positif (hors variation du besoin en fonds de roulement).

Luca de Meo a déjà indiqué que la perte de production liée à la pénurie de semi-conducteurs s'est située au niveau des 500 000 véhicules anticipés en 2021. Il a expliqué que cette crise devrait continuer à faire sentir ses effets en 2022, avec une situation plus difficile sur la premier moitié de l'année.