Le groupe pétrolier espagnol Repsol a publié mardi un bénéfice plus que doublé au titre du premier trimestre, à la faveur de l'envolée des cours du brut suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Sur les trois premiers mois de l'année, Repsol a dégagé un profit net de près de 1,4 milliard d'euros, contre 648 millions d'euros un an plus tôt, un chiffre qui était encore affecté par les conséquences de la pandémie.

A 1,1 milliard d'euros, son bénéfice net ajusté dépasse le consensus des analystes, qui s'était établi autour d'un milliard d'euros.

Si sa production d'hydrocarbures a baissé pour atteindre 558.000 barils par jour, ce repli a été plus que compensé par l'envolée du cours du Brent, ressorti à 102,2 dollars en moyenne au premier trimestre contre 61 dollars un an plus tôt.

Repsol a également souligné les bonnes performances de ses activités dans l'exploration et la production (E&P), grâce à la priorité qu'il accorde désormais aux projets les plus rentables, et non aux plus importants par la taille.

Sa dette nette totalisait au 31 mars pas loin de 5,9 milliards d'euros, un chiffre en hausse par rapport à son niveau de la fin 2021 (5,7 milliards d'euros).

Fort de ces résultats, Repsol a déclaré qu'il allait augmenter son dividende annuel de 5%, à 0,63 euro, et mener un programme de réduction du capital via l'acquisition d'actions.

Vers 11h00, le titre Repsol avançait de 0,3% alors que l'indice regroupant les valeurs pétrolières européennes prenait 2,5%. L'action affiche toutefois une hausse de plus de 35% depuis le début de l'année contre un gain de 17% pour l'indice sectoriel.

Copyright (c) 2022 CercleFinance.com. Tous droits réservés.