Stellantis a annoncé vendredi qu'il allait investir dans la société australo-norvégienne Kuniko afin de sécuriser son approvisionnement en sulfate de nickel et de cobalt à faible teneur en carbone.

Le géant automobile, qui détient notamment les marques Chrysler, Citroën ou Fiat, a convenu d'investir cinq millions d'euros dans l'achat de titres de l'entreprise, lui donnant une participation de 19,99%.

Le constructeur précise qu'il aura le droit de nommer un directeur au conseil d'administration de Kuniko.

Cette prise de participation minoritaire s'est accompagnée de la signature d'un accord engageant concernant l'approvisionnement en sulfate de nickel et en cobalt.

D'une durée de neuf ans, le contrat doit porter sur 35% de la future production issue des projets norvégiens de Kuniko.

Les fonds apportés par Stellantis doivent justement être utilisés pour permettre à Kuniko de faire avancer ses travaux de prospection de métaux en Norvège, dont le nickel, le cobalt et le cuivre.

Dans un communiqué, Stellantis indique être en train de mettre en place un pôle européen dédié à l'approvisionnement en matériaux pour batteries afin d'être en mesure d'atteindre ses objectifs dans l'électrification.

Pour mémoire, le groupe prévoit d'atteindre 100% des ventes de véhicules électriques à batterie (BEV) pour les voitures particulières en Europe d'ici à 2030.

Outre son accord avec Kuniko, Stellantis a récemment conclu plusieurs accords avec des acteurs du secteurs, dont Alliance Nickel, Vulcan Energy ou Element 25.

Copyright (c) 2023 CercleFinance.com. Tous droits réservés.