MILAN (Reuters) - Une éventuelle entrée de l'Etat italien au capital de Stellantis, le groupe automobile issu de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler , "ne peut pas et ne doit pas être un tabou" mais un tel investissement devrait être le fruit d'un consensus, a déclaré le vice-ministre italien de l'Economie, cité mercredi dans la presse.

Les actionnaires de PSA, dont l'Etat français, et ceux de FCA ont approuvé lundi à la quasi-unanimité des voix le projet de fusion qui doit donner naissance à Stellantis, quatrième groupe automobile mondial par les ventes en volume. La finalisation de la fusion interviendra le 16 janvier.

"Une possible présence de l'Etat italien au capital du nouveau groupe, similaire à celle de l'Etat français, de mon point de vue ne peut pas et ne doit pas être un tabou", en raison des intérêts nationaux de l'Italie en termes d'emplois et d'activité industrielle, a dit Antonio Misiani.

(Cristina Carlevaro; version française Bertrand Boucey)