Les arrivées de brut saoudien ont totalisé 14,61 millions de tonnes en janvier-février, soit l'équivalent de 1,81 million de barils par jour (bpj), contre 1,86 million de bpj un an plus tôt, selon les données de l'Administration générale des douanes dimanche.

Les importations en provenance de Russie ont totalisé 12,67 millions de tonnes au cours des deux mois, soit 1,57 million de bpj. Ce chiffre est à comparer aux 1,72 million de bpj de la période correspondante de 2021.

La demande de brut ESPO, le produit phare de la Russie, par les raffineries indépendantes chinoises, connues sous le nom de teapots, a été frappée par la répression de Pékin contre l'évasion fiscale et le commerce illégal des quotas d'importation.

Le gouvernement a également réduit son premier lot de quotas d'importation de brut pour 2022 aux teapots, dans le but d'éliminer les capacités de raffinage inefficaces.

Les importations en provenance de Russie pourraient chuter en mars, car les acheteurs du monde entier boudent ses cargaisons en raison de l'intensification de la crise en Ukraine. Mais Reuters a rapporté que le producteur russe Surgutneftegaz travaillait avec la Chine pour contourner les sanctions occidentales et maintenir les ventes de pétrole.

Les données douanières de dimanche ont montré que 259 937 tonnes de pétrole brut iranien sont arrivées en Chine en janvier, soit environ le même niveau qu'en décembre 2021, les premières importations enregistrées par les données officielles chinoises depuis décembre 2020.

Les expéditions ont eu lieu alors que Téhéran et les nations occidentales tiennent des pourparlers sur la relance d'un accord nucléaire de 2015, laissant entrevoir une possible levée des sanctions américaines sur les exportations de pétrole iranien.

Aucune cargaison iranienne n'a été enregistrée par les douanes chinoises en février.

Les données officielles de la Chine n'ont pas non plus montré d'importations en provenance du Venezuela, qui fait également l'objet de sanctions américaines, en janvier et février.

Voici la répartition détaillée des échanges, avec les volumes en tonnes métriques :