PARIS, 29 juillet (Reuters) - Le constructeur aéronautique européen Airbus (groupe EADS ) a déclaré lundi qu'il allait vérifier à titre de précaution la manière dont les balises de détresse fabriquées par l'américain Honeywell sont intégrées sur ses appareils, à la suite des problèmes rencontrés par Boeing sur le 787 Dreamliner.

Boeing a de nouveau demandé dimanche aux compagnies aériennes d'inspecter le plus grand nombre de leurs appareils équipés de ces balises de détresse, identifiées comme l'origine probable d'un incendie survenu le 12 juillet sur un 787. (voir )

Airbus juge de son côté que ce n'est pas nécessaire pour ses appareils.

"Nous n'avons recensé aucun problème de cette nature", a déclaré un porte-parole d'Airbus.

"Néanmoins, à titre de précaution, nous allons vérifier la manière dont cet élément est intégré dans nos appareils afin de voir si nous avons des leçons à tirer des résultats de l'AAIB", a-t-il ajouté, faisant référence à l'Autorité britannique chargée des enquêtes sur les accidents dans le transport aérien. (Tim Hepher, avec la contribution de Jean-Michel Bélot, édité par Cyril Altmeyer)

Valeurs citées dans l'article : Honeywell International Inc., The Boeing Company, EADS