Les créanciers non garantis comprennent 6 500 détenteurs d'obligations à qui la deuxième plus grande compagnie aérienne du pays doit 2 milliards de dollars australiens (1,43 milliard de dollars) et qui recevront un rendement de 8,9 % à 13,3 %, soit moins que le rendement de 14,4 % pour les fournisseurs essentiels.

Les créanciers prioritaires et les employés recevront 100 % des fonds dus, selon le rapport.

L'accord de Bain fera l'objet d'un vote lors d'une réunion des créanciers le 5 septembre. Les créanciers devaient environ 7 milliards de dollars australiens lorsque la compagnie aérienne s'est placée en avril sous administration volontaire, l'équivalent australien le plus proche du régime de faillite américain du chapitre 11.

Les détenteurs d'obligations non garanties, Broad Peak et Tor Investment Management, ont retiré vendredi leur projet de proposer un accord de recapitalisation rival par conversion de la dette en actions qui, selon eux, offrirait un rendement plus élevé, laissant l'accord de Bain comme seule véritable option en dehors de la liquidation.

Un porte-parole des détenteurs d'obligations a déclaré qu'ils étaient déçus par le rendement proposé par Bain.

Deloitte a déclaré dans un communiqué que l'engagement financier total de Bain s'élevait à environ 3,5 milliards de dollars australiens, ce qui comprend le paiement de tous les droits des employés, le remboursement de tous les crédits de voyage des clients, la prise en charge d'une partie importante des dettes garanties et des dettes de location d'avions, ainsi que le remboursement des créanciers non garantis.

Deloitte a déclaré que ses enquêtes n'avaient révélé aucun manquement aux obligations des administrateurs avant la mise sous administration de la compagnie aérienne, qui, selon lui, était motivée par une réduction catastrophique de la capacité en réponse aux restrictions de voyage imposées par l'Australie en raison de la pandémie de coronavirus.

Selon le plan d'affaires de Bain, Virgin prévoit de réduire d'un tiers ses effectifs dans le cadre d'un remaniement visant à se concentrer sur l'exploitation de Boeing Co 737 pour les vols intérieurs et internationaux court-courriers, en concurrence avec Qantas Airways Ltd.

La flotte de Virgin se compose de 144 avions, dont 44 sont détenus en propre et 100 loués ou financés, mais certains des avions loués seront rendus aux bailleurs, selon Deloitte.