Worldline (-2,53% à 40,12 euros) est relégué parmi les dernières places de l’indice CAC 40 en raison d’un objectif de marge 2023 plus faible que prévu. Cette année, le spécialiste du paiement vise une croissance organique du chiffre d'affaires entre 8 et 10% et une amélioration « de plus de 100 points de base » de sa marge d'excédent brut opérationnel. UBS souligne que dans l’hypothèse d’une amélioration de la marge de 100 points de base, celle-ci ressortirait à 26,4%, soit 70 points de base de moins que le consensus.

Worldline prévoit par ailleurs une conversion de l'Ebitda en flux de trésorerie disponible entre 46% et 48%. Ce qui implique, selon UBS, un flux de trésorerie disponible entre de 575 à 611 millions d'euros, sachant que le marché cible 618 millions d'euros.

Les résultats 2022 sont ressortis, eux, en ligne ou légèrement meilleurs que prévu. Le résultat net part du groupe des opérations poursuivies a augmenté de 10,3% à 211 millions d'euros.

Indicateur clé du groupe, l'excédent brut opérationnel a augmenté de 15,7% à périmètre et taux de change constants à 1,13 milliard d'euros. Il a ainsi représenté 26% du chiffre d'affaires, en amélioration organique de +110 points de base, en ligne avec l'objectif annuel.

Le chiffre d'affaires est pour sa part ressorti à 4,36 milliards d'euros, en croissance organique de 10,7%, dépassant sa fourchette d'objectifs d'une progression de 8% à 10%.

Commentant ces chiffres, Gilles Grapinet, Directeur général de Worldline, a déclaré : " La croissance particulièrement forte de notre chiffre d'affaires et notre dynamique commerciale démontrent clairement le plein bénéfice du rapprochement avec Ingenico tandis que nous ne sommes qu'à mi-parcours de notre plan d'intégration de quatre ans. Cela s'est également concrétisé par l'amélioration de notre taux de profitabilité et par une solide génération de trésorerie disponible, malgré l'environnement inflationniste ".