WPP chute de 7,02% au London Stock Exchange, à 787,67 pence par action. Le premier groupe publicitaire mondial, qui a subi un ralentissement de son activité aux États-Unis, lié à de moindres dépenses du secteur de la tech, a abaissé ce vendredi sa prévision annuelle de croissance organique. Un avertissement qui a eu pour effet d'entraîner l'ensemble du secteur à la baisse. A Paris, Publicis (-1,13%) accuse l'un des plus forts replis du CAC 40. Au titre du premier semestre, WPP affiche un bénéfice net part du groupe divisé par plus de deux à 112 millions de livres.

Son bénéfice d'exploitation a baissé de 43,2 sur ce semestre à 306 millions de livres. Son bénéfice par action dilué a diminué de  54,6% passant de 22,7 à 10,3 livres. Toutefois, son chiffre d'affaires progresse quant à lui de 6,9% à 7,2 milliards de livres.

WPP a déclaré des coûts financiers de 230,7 millions de livres sterling, soit une augmentation de 59 %.

Le concurrent de Publicis a constaté " une accélération de la croissance au deuxième trimestre dans toutes les régions, à l'exception des États-Unis, impactés (...) par la baisse des dépenses des clients dans la technologie et certains retards " dans les projets du secteur, a indiqué le directeur général Mark Read dans un communiqué.

Côté perspectives, WPP s'attend désormais à une croissance du chiffre d'affaires à données comparables, moins les coûts répercutés, de 1,5% à 3,0% pour 2023, ses prévisions ayant été réduites par rapport à une fourchette de 3% à 5%.

Son objectif de marge d'exploitation globale d' "environ 15 %" a toutefois été maintenu. Sa marge opérationnelle globale en 2022 est passée de 14,4 % à 14,8 %.

WPP a maintenu son dividende intérimaire à 15,0 pence par action.