A l'issue d'une séance volatile, sur fond de crise sanitaire et de résultats d'entreprises globalement mal accueillis, le CAC40 a clôturé en baisse de 1.16% à 5459 points, après avoir brièvement frôlé les 5400 points à l'ouverture de Wall Street. 
Au sein de l'indice parisien, Unibail a bondi de 19.87%, suivie par Orange +1.57% tandis que la plupart des composantes ont subi de lourds dégagements. 
ArcelorMittal a décroché de 4.21%, Alstom de 3.75%. BNP Paribas a perdu 3.49% et Stellantis 3.43%. 

Outre-Atlantique, les indices ont peu à peu creusé leurs pertes initiales, avec des commandes de biens durables en hausse de seulement 0.2% (consensus 1%), les opérateurs sanctionnant les publications trimestrielles du jour. 
Boeing a perdu 3.97%, StarBucks 6.5%, Texas Instruments 5%..
Le statu quo de la Fed a été sans surprise, constatant que la reprise de l'activité et de l'emploi avait ralenti ces derniers mois et qu'elle était prête à renforcer si nécessaire son soutien monétaire. 
A la clôture, le Dow Jones reculait de 2.05% à 30303 points, le S&P500 de 2.57% à 3750 points et le Nasdaq100 s'est enfoncé de 2.8%.

Cette contre performance devrait de nouveau peser sur la tendance en Europe ce matin, comme le suggèrent les contrats Futures en baisse de près de 1% pour le CAC40.
Techniquement, la dynamique demeure négative en données horaires sous les 5500 points, niveau correspondant à la moyenne mobile à 20 heures. Le seuil des 5400 points, que l'on retrouve par ailleurs en données quotidiennes, devra contenir les velléités baissières sous peine d'une poursuite du mouvement en direction des 5350 points puis 5300 points.