A l'approche de la décision de la BCE en matière de politique monétaire, les places européennes ont cédé beaucoup de terrain hier, affaiblies par quelques mauvais résultats d'entreprises, des niveaux de valorisation jugés élevés et les craintes persistantes au sujet de la pandémie. 
Le CAC40 a signé la plus forte baisse en Europe (-2.09% à 6165 points), avec Atos (-5.46%), BNP Paribas (-4.69%), Airbus (-4.63%), Société Générale (-4.57%) et Renault (-4.51%). 

Outre-Atlantique, dans l'attente des publications des géants de la tech, les indices ont également cédé du terrain, dans le sillage des semi-conducteurs, des bancaires et des valeurs liées à l'énergie. Le Dow Jones a perdu 0.75% à 33821 points, le S&P500 a cédé 0.68% à 4134 points et le Nasdaq100 0.71%.

La bourse de Paris devrait aujourd'hui reprendre son souffle et ouvrir à proximité de l'équilibre.
Techniquement, la configuration se dégrade. Un biais baissier restera privilégié en données horaires sous les 6210 points. Le seuil des 6150 points devra désormais contenir les velléités baissières et engendrer une réaction positive sous peine d'une poursuite des dégagements en direction des 6118/6100 points.