La bourse de Paris (+0,7%) poursuit sa série de records avec un CAC40 qui bondit au-delà des 7.530 et un CAC 'GR' au-delà de 22.150.

Le CAC40 aligne séance de hausse consécutive pour un gain hebdo de +2,5%, l'indice étant tiré par les valeurs bancaires ce vendredi.
L'Euro-Stoxx50 gagne 0,7% et revient au contact de ses sommets annuel (4.400) et non loin de son record absolu du 5 janvier 2022.

A Wall Street, le Dow Jones (+0,1%) refranchit les 34.000, le S&P500 gagne 0,4% à 4.162Pts.
Les chiffres du jour impactent peu les indices US : les ventes de détail aux Etats-Unis ont diminué davantage que prévu par les économistes en mars, chutant de 1% en rythme séquentiel après un repli de 0,2% le mois précédent (révisé d'une estimation initiale qui était de -0,4%), selon le Département du Commerce.

En excluant le secteur automobile (véhicules et équipements), les ventes de détail américaines se sont contractées de 0,8% le mois dernier par rapport à février, là où le consensus de marché attendait une baisse plus limitée.

La production industrielle américaine a augmenté de 0,4% le mois dernier après une hausse de 0,2% en février, selon la Réserve fédérale, une évolution à peu près conforme aux attentes des économistes.

Dans le détail, la production manufacturière et celle des activités extractives se sont tassées de 0,5%, alors que celle des 'utilities' a bondi de 8,4% sur des conditions météorologiques plus habituelles ayant stimulé la demande de chauffage.
La production se montre supérieure de 0,5% à son niveau de l'année précédente. Le taux d'utilisation des capacités industrielles s'est amélioré de 0,2 point à 79,8%, niveau supérieur de 0,1 point à sa moyenne de long terme (1972-2022).
Outre-Atlantique, le rendement des Treasuries à 10 an remonte de +5Pts vers 3,503%.

Les investisseurs ont pu prendre connaissance ce matin de l'évolution des prix à la consommation en France. Sur un an, ils ont augmenté de 5,7% en mars 2023, marquant ainsi un ralentissement après +6,3% en février, selon l'Insee qui a ainsi révisé à la hausse de 0,1 point son estimation provisoire pour le mois de mars.

Cette baisse du taux d'inflation est due au ralentissement des prix de l'énergie (+4,9%). Ceux des produits manufacturés (+4,8%) et des services (+2,9%) augmentent à un rythme proche de février. Les prix de l'alimentation (+15,9%) et du tabac (+7,8%) accélèrent.

L'attirance actuelle des investisseurs pour les marchés actions limite la demande pour les obligations du Trésor, comme l'illustre la remontée des rendements des Bund allemands et des OAT françaises (+1Pt aujourd'hui).

La perspective d'une prochaine pause dans le cycle de resserrement monétaire, aux Etats-Unis comme en Europe, alimente l'appétit pour le risque des investisseurs et les oriente vers les marchés d'actions

Les marchés attendent maintenant le début de la saison des résultats des entreprises, et d'éventuelles bonnes nouvelles qui permettraient de soutenir la trajectoire ascendante à l'oeuvre ces dernières semaines.

D'après des données de FactSet, les entreprises financières qui composent le S&P 500 devraient voir leurs bénéfices grimper de 9,1% au premier trimestre, soit la meilleure performance sectorielle de tout l'indice.

Le dollar continue de souffrir de la modération de l'inflation aux Etats-Unis, qui éloigne la perspective de nouvelles hausses de taux d'intérêt, ce qui permet à l'euro de camper solidement au-dessus du seuil de 1,10.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, Fleury Michon publie un résultat net de 2,4 millions d'euros pour 2022 contre quatre millions l'année précédente, et un résultat opérationnel courant de 15 millions, soit 1,9% du chiffre d'affaires, une marge quasi-stable (-0,1 point).

Hermès International dévoile un chiffre d'affaires de 3,38 milliards d'euros au titre du premier trimestre 2023, en progression de 22% (+23% à taux de change constants), avec une activité 'dynamique dans toutes les zones géographiques et dans tous les métiers'.

Kaufman & Broad publie un résultat net part du groupe (RNPG) de 31,6 millions d'euros au titre de son premier trimestre 2023, à comparer à 11,8 millions sur la même période en 2022, ainsi qu'un taux de résultat opérationnel courant amélioré de 0,9 point à 8,4%.

Genfit publie au titre de 2022 une perte nette de 23,7 millions d'euros et une perte opérationnelle de 27,3 millions, à comparer à des bénéfices de respectivement 67,3 et 31,8 millions d'euros engrangés l'année précédente.

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