* ESSILOR perd 3,35%, plus forte baisse du CAC 40. Le numéro un mondial de l'optique ophtalmologique s'est montré prudent pour 2016 après des résultats annuels en croissance mais sans relief.

* INGENICO (-13,41%) subit la plus forte baisse du SBF 120 et chute à ses plus bas niveaux depuis un an à la Bourse de Paris, alors que le groupe vise une marge d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) inférieure en 2016 à celle atteinte en 2015.

* SAFT perd 7,70% après avoir fait état d'un résultat net en chute de 72% en 2015 en raison de 35,9 millions d'euros de dépréciations d'actifs dans la technologie lithium-ion et de charges de restructuration liées à la mise en oeuvre du plan de restructuration Power 2020 annoncé à la fin de l'année dernière.

* TECHNICOLOR recule de 3,44% après la publication des résultats 2015 du groupe. "Les résultats du deuxième semestre ressortent légèrement inférieurs aux attentes", écrit Natixis, qui note toutefois que les résultats ont été difficiles à estimer alors que Technicolor a commencé à consolider ses différentes acquisitions en fin de trimestre.

* EUROTUNNEL cède 3,36%. Deutsche Bank et Natixis ont légèrement abaissé leurs objectifs de cours après l'abaissement par le groupe jeudi de ses prévisions pour 2016.

* VALEO gagne 3,58% après avoir dégagé l'an dernier un bénéfice net, part du groupe, de 729 millions d'euros, soit une hausse de 30%, et proposé un dividende de trois euros par action, en progression de 36%.

* GTT (+7,49%) prend la tête du SBF 120 après des résultats annuels jugés solides par Portzamparc, qui a relevé sa recommandation à "renforcer".

* GAMELOFT, UBISOFT - Gameloft flambe de 16,79% après l'annonce d'une OPA de VIVENDI (-0,3%), qui propose 6 euros par action pour racheter la totalité des titres de l'éditeur français de jeux vidéo. Ubisoft, la société jumelle de Gameloft également convoitée par Vivendi, prend 5,15%.

* TARKETT (+4,14%) a enregistré l'an dernier un rebond de ses résultats, une activité vigoureuse en Europe et le retour de la croissance en Amérique du Nord ayant compensé la faiblesse persistante du marché en Russie et dans les pays limitrophes.

(Joseph Sotinel, édité par Dominique Rodriguez)