Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris a terminé stable mercredi (-0,01%), le marché étant dépourvu d'actualité susceptible de la faire évoluer dans un sens ou dans l'autre à l'approche de la fin de l'année.

L'indice CAC 40 a cédé 0,27 point à 4.848,01 points, dans un volume d'échanges réduit de 1,6 milliard d'euros. La veille, il avait fini en légère hausse de 0,18%.

L'indice phare de la place de Paris a ouvert stable et n'a pas réussi ensuite à prendre de franche tendance, lors de l'une des semaines les plus creuses de l'année.

"Le marché est sclérosé car il y a très peu de volumes et très peu d'intervenants", explique auprès de l'AFP Alexandre Baradez, un analyste de IG France. "Les niveaux de volumes sont les plus bas de l'année".

Dans ce contexte, "il y a neutralisation de toutes les pressions, que ce soit haussières ou baissières", poursuit-il.

En effet, commente l'analyste, "il y a des données macroéconomiques plutôt favorables, notamment en Europe, et en même temps le marché surveille des tensions sur les taux interbancaires en Chine".

Globalement, "il n'y a pas suffisamment d'éléments positifs ou négatifs pour envoyer le marché d'un côté ou de l'autre", résume M. Baradez.

L'agenda était d'ailleurs largement dégarni, à l'exception des promesses de vente de logements en novembre aux États-Unis, qui ont nettement ralenti et sont descendues à leur plus bas niveau de l'année.

Sur le plan des valeurs, le dynamisme des cours du pétrole, qui restaient autour de leurs plus hauts niveaux de l'année, a offert un soutien au secteur pétrolier et parapétrolier.

Vallourec a ainsi pris 3,17% à 6,58 euros, CGG 1,09% à 13,90 euros, Total 0,71% à 48,72 euros et Technip 0,78% à 68,73 euros.

Airbus a été ralenti (-0,32% à 62,72 euros) par le report annoncé d'une année de la livraison de 12 A380 à la compagnie aérienne Emirates, sans explications sur les raisons de ce retard.

Areva a grignoté 0,23% à 4,35 euros alors que le groupe nucléaire russe Rosatom pourrait étudier une entrée au capital de l'ex-fleuron français du nucléaire, en pleine restructuration, selon un dirigeant de l'entreprise russe.

lem/fka/aro