PARIS, 24 mai (Reuters) - Les principales Bourses européennes sont en baisse en début de séance mercredi, l'absence de progrès dans les négociations sur le plafond de la dette américaine et la hausse des prix au Royaume-Uni plombant le sentiment de marché.

À Paris, le CAC 40 perd 1,69% à 7.254,02 points vers 07h55 GMT. A Londres, le FTSE 100 cède 1,41% et à Francfort, le Dax recule de 1,47%.

L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 1,56%, le FTSEurofirst 300 de 1,27% et le Stoxx 600 de 1,55%.

Les républicains du Congrès et les représentants de l'administration de Joe Biden ont achevé un nouveau cycle de discussions mardi sur les modalités d'un relèvement du plafond de la dette, sans aucun signe de progrès, faisant craindre un défaut de paiement des Etats-Unis, possiblement dès le 1er juin.

Selon des informations de presse, le "speaker" de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a déclaré lors d'une réunion à huis clos avec les républicains qu'il n'était pas près d'un accord bipartisan avec les démocrates.

Dans l'actualité des banques centrales, la publication à 18h00 GMT du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale pourrait préciser les intentions de la banque centrale en matière de hausse de taux et son diagnostic sur la conjoncture.

En Nouvelle-Zélande, la RBNZ a indiqué à la surprise générale en avoir terminé avec la remontée de son taux directeur après l'avoir porté au plus haut depuis 14 ans.

Il devrait en être autrement pour la Banque d'Angleterre, à en croire les observateurs après l'accélération inattendue de l'inflation de base britannique en avril, à son plus haut niveau depuis 31 ans.

"Les chiffres de l'inflation ont accru la possibilité que la BoE doive à nouveau augmenter son taux en juin (...) Les marchés estiment déjà qu'il pourrait culminer à 5,5%, soit 100 points de base au-dessus du niveau actuel. Ce n'est pas une bonne nouvelle pour les taux hypothécaires, même si beaucoup d'eau peut couler sous les ponts d'ici la réunion du 22 juin", a déclaré Michael Hewson chez CMC Markets.

Le repli le plus marqué est pour le secteur de l'immobilier

, un compartiment exposé à la remontée des taux, qui abandonne 2,94%.

Aux valeurs, Marks & Spencer gagne 9,23% après avoir annoncé la reprise d'un versement de dividende en novembre et une baisse de bénéfice moins importante qu'attendu sur l'exercice 2022-23.

Ocado abandonne 1,79%, FTSE Russell ayant annoncé que le spécialiste britannique de la distribution en ligne était susceptible d'être exclu de l'indice phare FTSE 100 pour intégrer le FTSE 250. (Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault)