Zurich (awp) - La Bourse suisse restait profondément ancrée dans le rouge mardi après-midi. Le SMI s'était approché à moins de 10 points de la barre symbolique des 10'700 point, avant de tenter de rebondir un peu. La prudence restait de mise alors que le Comité monétaire de la Réserve fédérale américaine allait entamer sa traditionnelle réunion de deux jours qui pourrait déboucher sur une hausse de 75 points de base du taux directeur.

A New York, Wall Street se dirigeait vers une ouverture légèrement positive au lendemain d'un fort repli.

Vers 14h40, le SMI perdait 1,04% à 10'783,15 points, le SLI 0,93% à 1665,06 points et le SPI 0,99% à 13'853,01 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 23 reculaient, 6 avançaient et Sonova était stable.

Julius Bär (+2,2%) précédait Kühne+Nagel (+0,9%) et Zurich Insurance (+0,5%) sur le podium du moment.

UBS (+0,3%) pointait aussi dans le vert, alors que Credit Suisse (-1,0%) perdait du terrain.

Dans le camp des poids lourds, Novartis (-1,2%) pesait sur l'indice. Roche et Nestlé (chacun -0,6%) résistaient mieux.

Sika (-3,6%) s'était emparé de la lanterne rouge, derrière Givaudan (-3,3%) et Lonza (-3,2%).

Du côté du marché élargi, Dufry (+1,6%) a prolongé sa concession à l'aéroport international de Koweït City.

Clariant (-0,7%) a conclu un contrat d'enlèvement sur la durée par le géant britannique des carburants Shell de l'intégralité de la production de bioéthanol Sunliquid de son nouveau site de Podari, en Roumanie.

Le producteur d'aliments pour nourrissons Hochdorf (-2,7%) a annoncé le report "à une date ultérieure" du paiement optionnel des intérêts pour son emprunt hybride perpétuel d'un montant nominal de 125 millions de francs suisses assorti d'un coupon de 2,5%.

Le fabricant de dispositifs d'injection Ypsomed (-3,5%) proposera à ses actionnaires dans le cadre de son augmentation de capital un maximum d'un million de nouveaux titres d'une valeur nominale de 14,15 francs suisses.

Le gestionnaire d'actifs Bellevue (-3,9%) prédit des résultats en baisse pour le premier semestre 2022. En cause, la situation géopolitique toujours incertaine et la volatilité toujours très élevée des marchés.

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